Un manipulateur passe partout pour charges lourdes

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Multi-charges, multi-secteurs, ce manipulateur conçu par Dalmec est capable de porter jusqu’à 200 kg grâce à sa structure à double câble.

Pour réduire le risque de troubles musculosquelettiques (TMS) dans les secteurs de l’industrie et de la logistique, le fabricant Dalmec conçoit depuis 1963 des manipulateurs qui portent les charges à la place des opérateurs. Récemment, l’entreprise a conçu au sein de son usine à Cles en Italie, un nouveau manipulateur pneumatique à double câble. Cet appareil baptisé PosiPlus PP s’adresse à la manutention multi-charges sécurisée.

PosiPlus est capable de porter des charges allant jusqu’à 200kg. © Dalmec

Un rayon de travail de 4 500 mm

Le fabricant vise ainsi l’ensemble des secteurs industriels, citant l’agroalimentaire, le BTP, la filière bois, la chimie et pharmacie, les cosmétiques, la logistique, la peinture… Pour cela, il a mis au point un engin de préhension à double câble capable de soulever des charges allant jusqu’à 200 kg. « Cet équipement peut atteindre des rayons de travail jusqu’à 4 500 mm, pour un usage aisé sans aucun effort », précise Dalmec.

Deux câbles indépendants en acier

Pour s’adapter aux nombreuses configurations des charges à manipuler, l’appareil possède donc un outil de préhension relié au manipulateur par deux câbles indépendants en acier. «La structure particulière à double bras facilite la manipulation en assurant une grande maniabilité des mouvements sur la totalité de la zone de travail », précise le fabricant. Pour plus de sécurité, le manipulateur dispose de freins spéciaux montés sur les articulations principales. Lesquels assurent le contrôle des mouvements et empêche les dérives en immobilisant le manipulateur.

Trois modèles 

Enfin, PosiPlus PP se décline en trois modèles. À commencer par un appareil sur colonne qui présente une fixation directe au sol ou sur chemin de roulement ou encore  sur une embase auto-stable. Le fabricant propose également un modèle aérien fixe, c’est-à-dire en fixation aérienne à la structure du bâtiment sur une platine d’ancrage ou sur une console. Enfin, un appareil aérien mobile s’installe en fixation aérienne sur un chemin de roulement constitué de deux rails en aluminium.

Ségolène Kahn