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Sûreté et sécurité

Un détecteur d’explosif et de narcotiques non radioactif

Conçu par Rapiscan et distribué par HTDS, ce nouveau détecteur fonctionne grâce à une source ionisante non radioactive et à la détection bimode simultanée.

Pour lutter contre le terrorisme et le trafic de drogue, le distributeur HTDS présente à l’occasion du salon Milipol 2021 une nouvelle solution mobile non radioactive de détection d’explosifs et de stupéfiants. Baptisé Itemiser 4DX, ce détecteur conçu par le fabricant Rapiscan fonctionne grâce à une source ionisante non radioactive et à la détection bimode simultanée. De quoi intéresser de nombreux secteurs qui réclament des opérations de contrôle comme les aéroports, les bâtiments publics ou les sites sensibles. 

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Itemiser 4DX fonctionne en bimode, c’est-à-dire qu’il détecte à la fois les explosifs que les substances narcotiques.
© HTDS

Des résultats en 8 secondes

En seulement 8 secondes de temps d’analyse, le détecteur est en mesure de délivrer ses résultats, que ce soit pour les explosifs ou pour les stupéfiants. « La détection bimode simultanée à l’aide d’un seul détecteur permet de réduire considérablement la possibilité de défaillance mécanique associée aux systèmes à deux détecteurs », précise HTDS. 

Un dispositif plus facile à transporter

Ensuite, les résultats s’interprètent aisément, permettant ainsi aux opérateurs de pouvoir accorder plus de temps à l’acquisition des échantillons. Quant au procédé de détection par source ionisante non radioactive, son avantage réside dans le fait qu’il « supprime les contraintes réglementaires d’autorisation de transport et de stockage ainsi que le besoin de tests annuels d’essuyage », estime HTDS.

Une bibliothèque des substance détectées

Parmi les autres atouts de ce détecteur, figure un étalonnage automatisé qui permet de s’affranchir des languettes de calibration. Le distributeur cite également la une fonction de surveillance à distance, la Remote Connect, ainsi qu’une « surveillance automatisée pouvant être planifiée par une simple pression sur bouton-poussoir ». Ou encore la possibilité de créer des bibliothèques de substances personnalisées à partir d’un historique des données sauvegardées et des fichiers d’alarme. 

Ségolène Kahn

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