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Sûreté et sécurité

Le Chesnay-Rocquencourt sécurise son Centre technique municipal

Relié au CSU de la ville, ce bâtiment flambant neuf cumule contrôle d’accès, vidéosurveillance et système dynamique de gestion des clés. Grâce au portier vidéo, les agents de sécurité du CSU peuvent donner à distance des autorisations d’entrée.

Forte de 34 500 habitants, la commune nouvelle Le Chesnay-Rocquencourt (Yvelines) emploie 650 agents municipaux. Dont onze fonctionnaires de la police municipale. La ville s’est dotée d’un CSU (1) qui s’architecture à partir de Security Center, l’hyperviseur de Genetec. Tout au long de l’année, douze agents de sécurité l’opèrent 24h/24. « Grâce à des partenariats directs, nous menons des expérimentations avec Genetec et l’intégrateur Eryma. Notamment dans le domaine des objets connectés », explique Arnaud Rogiez, directeur de la sécurité et de la sûreté du Chesnay-Rocquencourt. Une stratégie payante. En effet, sécuriser un nouveau bâtiment devient un exercice bien rodé. Illustration avec le tout nouveau Centre technique municipal. Sur 3 200 m² s’y concentrent tous les ateliers des services techniques de la ville. À savoir la mécanique, la menuiserie, la peinture, l’électricité, la serrurerie ainsi que des bureaux au premier étage… Une centaine de salariés y travaillent.

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Arnaud Rogiez est directeur de la sécurité et de la sûreté du Chesnay-Rocquencourt. © Mairie du Chesnay-Rocquencourt

Coupler le contrôle d’accès et les caméras de vidéosurveillance

« Je suis intervenu non pas à la conception mais à la finition du bâtiment. Celui-ci comporte une seule façade. Après avoir réalisé une étude de sûreté du bâtiment, j’ai demandé à faire installer une grille en inox. Objectif : combler une espace de verrière qui aurait permis à une personne de s’y glisser », indique Arnaud Rogiez. Le centre technique ne comporte que trois portes : une pour l’entrée principale, une autre pour les véhicules et, enfin, une dernière pour les livraisons de produits et matériaux. « Nous avons installé un contrôle d’accès de chez Nedap à la porte principale ainsi qu’à l’entrée de chaque service. Quant aux détecteurs d’intrusion de chez Honeywell, ils se couplent à sept caméras de vidéosurveillance de chez Axis Communications », précise le directeur sûreté-sécurité. Bien sûr, le tout est directement relié au CSU du Chesnay-Rocquencourt.

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Tout au long de l’année, douze agents de sécurité opèrent 24h/24 le CSU qui s’architecture à partir de Security Center, l’hyperviseur de Genetec. © Mairie du Chesnay-Rocquencourt

Portier vidéo relié au CSU

En dehors des heures d’ouverture, lorsqu’une alarme se déclenche, l’alerte sonne immédiatement au CSU. Toutes les images qui y sont liées s’affichent avec un son d’alerte. « L’opérateur de sécurité voit alors s’il s’agit d’individus cagoulés. Ou du gardien qui s’est trompé dans la mise en route de l’alarme », précise Arnaud Rogiez. De même, si un membre du personnel veut entrer le soir, il sonnera au portier vidéo T26 de Mobotix. C’est un opérateur du CSU qui lui répondra et l’identifiera. À distance, il lui ouvrira, et désactivera l’alarme. Lorsque la personne ressortira, l’agent de sécurité réactivera l’alarme et refermera l’accès à distance. « Nous avons déjà déployé ce système à 22 sites dans la ville. À présent, nous voulons l’étendre à tous nos bâtiments », prévoit le directeur sûreté-sécurité.

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Lorsqu’une alarme se déclenche en dehors des heures d’ouverture, l’alerte sonne immédiatement au CSU. © Mairie du Chesnay-Rocquencourt

Lutter contre la démarque inconnue

Durant les heures d’ouverture, les caméras vidéo servent, le cas échéant, à lutter contre la démarque inconnue. Tandis que le contrôle d’accès assure un suivi des personnes présentes dans l’établissement. De sorte à ce que chacun aille là où il a le droit d’aller et pas ailleurs. « Par exemple, nous n’allons pas autoriser le peintre à aller à l’atelier de mécanique. Et s’il constate qu’il lui manque une palette de pots de peinture, nous consulterons la vidéo pour trouver une explication. Et identifier les auteurs. Dans la partie administrative, il y a des caméras dans les couloirs. Mais, conformément à la réglementation, pas dans les bureaux », décrit Arnaud Rogiez.

Gestion dynamique des clés

Autre aspect, le directeur sûreté-sécurité a également fait installer une armoire à clés de chez Traka (Assa Abloy). « Seules les personnes habilitées peuvent prendre les clés des ateliers ou des véhicules qui les concernent. Le salarié passe son badge de contrôle d’accès et le système débloque la clé s’il y a droit. Tout est tracé, souligne Arnaud Rogiez. Bientôt, ce système sera relié au calendrier collaboratif Outlook. Si un employé réserve un véhicule, personne d’autre ne pourra le prendre pendant ce temps. Même s’il en a les droits. » Reste que toute cette belle mécanique sécuritaire a besoin d’une période de rodage et d’affinement des réglages.

Erick Haehnsen

(1) Centre de supervision urbain

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