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Risques industriels et environnementaux

La démarche export de Manulatex porte ses fruits

Historiquement, Manulatex était un spécialiste européen des tabliers de travail traditionnels (en nitrite et polyuréthane). L’entreprise a mis à profit son expertise en matière de protection individuelle pour mettre au point des équipements en cotte de maille Inox…

Historiquement, Manulatex était un spécialiste européen des tabliers de travail traditionnels (en nitrite et polyuréthane). L’entreprise a mis à profit son expertise en matière de protection individuelle pour mettre au point des équipements en cotte de maille Inox (gants et tabliers).

Elle compte désormais parmi les quatre à cinq fabricants mondiaux à détenir ce savoir-faire spécifique.

Se faire distribuer aux Etats-Unis

Depuis une quinzaine d’années Manulatex cherchait à pénétrer le premier marché mondial de l’abattage, les Etats-Unis. La spécificité de ce marché réside dans la forte concentration des distributeurs. Ces derniers avaient toujours refusé de référencer les produits du groupe Bobet, privilégiant les fournisseurs déjà en place ou américains. Face à ce blocage, Manulatex a donc décidé de contourner les distributeurs en allant présenter directement ses produits aux clients finaux.

En 2009, l’entreprise prend contact avec trois industriels majeurs de l’agroalimentaire, qui ont tous vu l’intérêt et le caractère unique des gants et tabliers en cotte de maille du fabricant. La demande de ces derniers auprès de leurs fournisseurs habituels a eu un impact immédiat puisque les trois principaux distributeurs du marché ont alors sollicité Manulatex pour référencer ses produits. L’entreprise française a retenu le distributeur Southland (Georgia), pour couvrir la quasi totalité des Etats-Unis.

Une joint-venture au Brésil

Rencontrée sur un salon il y a presque vingt ans, l’entreprise brésilienne Léal, basée à Sao Paulo, s’est intéressée aux gants Inox de Manulatex car elle était elle-même spécialisée dans la fabrication et la distribution d’équipements pour la protection individuelle liée à l’électricité (gants résistants aux hauts voltages et harnais antichute).

A l’époque les deux partenaires s’entendent sur un contrat de distribution, qui permet à Léal de se diversifier et à Manulatex de développer sa présence au Brésil, deuxième marché mondial de l’abattage. Quelques années plus tard, les volumes augmentant et pour améliorer la compétitivité de ses produits sur le marché intérieur (soumis sinon à des droits d’importation élevés), Manulatex et Léal décident de s’associer pour créer une unité de transformation qui assemble les produits finaux. Grâce à cette joint-venture, Manulatex représente aujourd’hui une part significative du marché brésilien.

JBS-Friboi teste les produits Manulatex

N°1 mondial en termes de capacité d’abattage, l’industriel JBS-Friboi représente environ un quart du marché mondial du bœuf. Basé à Sao Paulo, cet industriel vient de tester durant six mois les gants WilcoFlex, la dernière génération de gants Inox de Manulatex, sur sa filiale brésilienne. Des tests doivent maintenant être mis en place sur d’autres entités et notamment en Australie ou aux Etats-Unis, où l’entreprise brésilienne est également très présente, y compris sur le marché du porc.

Une satisfaction de ces industriels pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour Manulatex, puisque JBS-Friboi est présent sur les cinq continents et emploie plus de 100 000 salariés.

Manulatex a ainsi renforcé nettement ses positions mondiales depuis trois ans. Elle réalise 50 % de chiffre d’affaires à l’international et espère atteindre 70 % d’ici trois ans.

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