Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Un concours pour la prévention du risque inondation

Alors que la deuxième phase du concours du Plan urbanisme construction aménagement (Puca) se déroule, les présélectionnés ont jusqu’au 16 juillet pour rendre leur dossier final. Ils devront plancher sur des solutions d’aménagement urbain pour prévenir les risques naturels.

Face au réchauffement climatique, le risque d’inondation devient de plus en plus aigu. Face à cela, le Plan urbanisme construction aménagement (Puca) a lancé un concours d’idée afin de faire du risque inondation « un levier de projet au service de la réduction de la vulnérabilité » des territoires. Lancé avec le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et la Direction générale de la prévention des risques (DGPR), le concours vise neuf sites de projet sélectionnés en 2020. Il s’adresse tout particulièrement aux équipes pluridisciplinaires regroupant des architectes, des urbanistes et des paysagistes.

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Ce concours lancé par le Puca vise à encourager l’émergence de solutions d’aménagement urbain pour réduire le risque d’inondation. © Hermann Traudb / Pixabay

9 sites de projets

Comme son nom l’indique, le concours « Mieux aménager les territoires en mutation exposés aux risques naturels » (Amiter) vise à encourager de nouvelles approches dans la conception du renouvellement urbain face aux risques naturels. Il concerne neuf sites de projets répartis sur toute la France, sélectionnés après un appel à manifestation d’intérêt auquel 43 collectivités ont répondu en 2020. Il s’agit de  « réduire la vulnérabilité du territoire tout en accompagnant ces projets d’aménagement (économiques, résidentiels, touristiques, etc.) par la réalisation d’opérations en renouvellement urbain exemplaire », indiquent les organisateurs du concours.

 91 équipes candidates

Concrètement, le concours se déroule en deux phases. Tout d’abord, 91 équipes pluridisciplinaires (architecture, aménagement, risques, paysages, etc.) se sont manifestées à l’appel à candidatures, lancé par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, le 15 février. Au total, 123 dossiers ont été soumis et étudiés par une commission locale pour chaque site, une commission locale. Grâce à l’analyse des commissions, 65 équipes ont été présélectionnées en mars dernier pour concourir. Ces dernières ont été choisies par un jury national composé d’élus, d’experts, de concepteurs et de représentants du ministère de la Transition écologique. 

Remise des prix en décembre 2021

En seconde phase, les candidats admis à concourir vont pouvoir visiter les sites, puis ils auront jusqu’au 16 juillet pour rendre leur projet. Sachant que les auditions auront lieu à la rentrée en vue d’une annonce des résultats fin 2021.

Une récompense de 16 000 euros

Côté finances, le Puca a prévu de verser 2 000 euros d’indemnités à tous les candidats admis à concourir pour participer aux frais engagés par les équipes. Quant aux lauréats, ils bénéficieront de 16 000 euros chacun, de 8 000 euros ceux qui obtiendront une mention ainsi que d’une surprime de 7 000 euros pour trois équipes parmi les lauréats lesquels recevront un grand prix national.   

Ségolène Kahn

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