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Risques industriels et environnementaux

Prix européen 2010 des bonnes pratiques de l’Osha : « Pour des travaux de maintenance plus sûrs »

Dans le cadre de la campagne européenne pour des lieux de travail sains, l’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail (Osha) a lancé un appel à candidatures pour le concours des prix européens de bonnes pratiques de santé et de sécurité au travail...

Dans le cadre de la campagne européenne pour des lieux de travail sains, l’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail (Osha) a lancé un appel à candidatures pour le concours des prix européens de bonnes pratiques de santé et de sécurité au travail .

Il s’agit, cette année, de récompenser les entreprises, ou les organisations ayant contribué, de façon remarquable et innovante, à prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles occasionnés dans le cadre des travaux de maintenance.

La maintenance regroupe les actions de dépannage et de réparation, de réglage, de révision, de contrôle et de vérification des équipements matériels (machines, véhicules, objets manufacturés, etc.) ou même immatériels, tels les logiciels. L’Osha distingue trois grands types de fonctions de maintenance, qui concernent :

 

– le contrôle des équipements et des installations de travail,

 

– leur entretien,

 

– leur réparation (ou leur remplacement).

 

Cette campagne sur la maintenance vise à promouvoir une approche de gestion globale des risques. Les exemples de bonnes pratiques doivent se présenter sous la forme de solutions réellement mises en œuvre – qui ne doivent être ni théoriques, ni hypothétiques. Ils ne doivent pas avoir été mis en œuvre dans le seul but de réaliser un profit mercantile. Cela doit particulièrement être le cas s’agissant des produits, des outils ou des services qui sont ou pourraient être commercialisés. Qui peut participer ? Les participants seront choisis parmi les entreprises ou les organisations des pays membres de l’Union européenne, comprenant : 

 

– les entreprises et organisations des secteurs privé et public ;

 

– les organisations professionnelles, les syndicats de travailleurs et les organisations non-gouvernementales ;

 

– les services régionaux ou locaux de prévention en matière de sécurité et de santé au travail, les caisses d’assurance sociale, et les autres organisations intermédiaires.

 

Les lauréats seront récompensés par un prix européen soulignant leur rôle pour l’amélioration des conditions de travail. Cette récompense leur sera remise à l’occasion de la cérémonie de clôture de la campagne, qui se tiendra au mois d’avril 2011, à Bilbao. Par ailleurs, les exemples récompensés figureront dans une brochure qui sera diffusée dans toute l’Europe.

 

 

> Pour consulter les règles de procédure

 

> Télécharger le dossier

 

> Dossier qui doit être retourné, avant le 25 août 2010, par courrier postal et par courrier électronique à l’adresse suivante :

Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la ville et de la solidarité

 

Direction Générale du Travail Service des Relations et des Conditions de Travail Sous-direction des Conditions de Travail

 

Bureau des conditions de travail et de l’organisation de la prévention

 

Anne-Hélène Etesse et Pierre Paolini

39-43, quai André Citroën 75902 PARIS CEDEX 15

01 44 38 26 82 / 26 74

 

anne-helene.etesse@dgt.travail.gouv.fr

 

pierre.paolini@dgt.travail.gouv.fr

Pourquoi cette campagne ?

 

Malgré l’importance prise par la maintenance dans les processus de production, celle-ci est souvent négligée. C’est en effet une tendance préoccupante constatée au plan européen. Or, une déficience de la maintenance – qui peut par exemple se manifester par l’absence de travaux réguliers sur le lieu de travail – peut générer des situations très dangereuses pour les travailleurs, source d’accidents ou d’expositions à des substances nocives provoquant des maladies professionnelles, des blessures graves ou des décès. En outre, au-delà même de l’absence de travaux de maintenance, susceptible de créer des risques, c’est la maintenance qui elle-même peut s’avérer risquée. Ce sont ainsi 10 à 15 % des accidents mortels et 15 à 20 % des accidents en général qui sont liés à la maintenance au plan européen.

 

Pour être encore plus précis, les tendances européennes font apparaître que la probabilité d’une exposition aux risques est considérablement plus élevée pour les travailleurs chargés de la maintenance, qu’il s’agisse de risques de nature physique, chimique, biologique ou même des risques psychosociaux.

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