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MinoEurope sécurise les interventions sur les équipements suspendus

L'entreprise francilienne distribue des treuils télépilotés qui facilitent l'accès aux luminaires, caméras vidéo, détecteurs de fumée installés à grande hauteur. Ces solutions évitent le recours à des échafaudages lors des opérations de maintenance. Et donc, les risques de chute.

Au-delà d’une certaine hauteur de plafond, remplacer une ampoule, une caméra de vidéosurveillance ou un détecteur de fumée nécessite d’installer un échafaudage ou une plate-forme élévatrice. C’est notamment le cas dans les gares, musées, sites industriels et autres constructions monumentales. Pour sécuriser et faciliter les interventions de maintenance, le français MinoEurope fournit des treuils télépilotés. Conformes à la norme IP PoE Cat5, ils peuvent accueillir n’importe quel équipement, du luminaire jusqu’aux caméras de vidéosurveillance IP en passant par les détecteurs d’incendie, enceintes, décoration de Noël, etc. « En cas de besoin, les opérateurs en charge d’une intervention n’ont qu’à activer la télécommande pour que l’équipement descende du plafond et arrive à la hauteur voulue », explique le gérant de l’entreprise Haemaru Ryu, également distributeur officiel de ces fameux treuils fabriqués par Reel Tech, un fabricant basé en Corée du sud.

Ces équipements ont d’ailleurs valu à MinoEurope, une start-up créée en 2014, d’être tout récemment primée dans la catégorie « Facilité de mise en œuvre » lors du Challenge Innovation Fournisseurs organisé par SPIE Sud-Est, filiale régionale du groupe éponyme spécialisé en ingénierie. Le jury a été sensible aux différents atouts de ces treuils. A commencer par la sécurité au travail des opérateurs. Lors de leur intervention, ces derniers n’encourent plus le risque de chuter ou d’être électrocutés grâce à un système qui coupe automatiquement l’alimentation électrique de l’équipement. « Grâce à cela, il n’est plus nécessaire de recourir à un intervenant spécialisé ou disposant d’une habilitation électrique », fait valoir Haemaru Ryu qui équipe, entre autres, certaines gares SNCF, parcs d’expositions ainsi que des sites industriels.

En plus de réduire le temps et les coûts d’interventions, ces treuils vont aussi améliorer les conditions de travail des salariés opérant dans l’industrie. En effet, sur certains sites de production tels que les fonderies, la présence de particules dans l’air atténue la luminosité. En rendant les luminaires plus faciles d’accès, les opérations de nettoyage seront plus fréquentes et la qualité de l’éclairage va s’en trouver améliorée.

Au plan technique, les treuils retiennent les équipements grâce à un système de verrouillage qui est conçu pour maintenir jusqu’à une tonne de charge. Ce qui les exempte des vérifications périodiques réglementaires spécifiques aux appareils en suspension (car il s’agit d’un système fixe et noin suspendu). « En outre, le treuil reste actif même lorsqu’il n’y a pas d’électricité », signale le gérant de MinoEurope qui annonce, pour l’an prochain, une nouvelle gamme de treuils dont la taille sera réduite par rapport aux produits existants. Plus compactes, ils supporteront, selon les versions, 3 kilos ou 6 kilos de charge et pourront se loger plus facilement dans des faux-plafonds afin de motoriser les équipements électriques légers.

Eliane Kan

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