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Maçonnerie de brique : une charte pour l'amélioration des conditions de travail

L’Union de la maçonnerie et du gros œuvre (UMGO) de la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et l’OPPBTP, ont signé, le 12 septembre dernier, à Annecy (74), une charte pour le progrès de la santé du personnel sur les chantiers de maçonnerie.

L’objectif de cette charte est de faire progresser la prévention, la sécurité, la santé et l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers. « Il s’agit d’une volonté politique de notre Union d’agir pour faire avancer notre métier, explique Laure Ravot, chargée de mission Formation et Prévention à l’Union de la maçonnerie et du gros œuvre (UMGO) de la Fédération française du bâtiment (FFB), et co-rédactrice de cette charte. Nous nous sommes rapprochés des fédérations industrielles, pour travailler ensemble et mettre au point des actions efficaces pour préserver la santé des compagnons sur les chantiers. »

Des briques plus ergonomiques. L’UMGO-FFB et la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) ont ainsi convenu de principes concertés dans la définition des produits. « Les fabricants pourront s’appuyer sur le cahier de prescriptions que nous avons mis en place avec l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). C’est-à-dire prendre en compte, outre les critères techniques, de nombreux aspects ergonomiques des briques : facilité de préhension, taille, poids, etc. » 

L’amélioration des conditions de travail sur les chantiers de maçonnerie a donc été pensée autour du développement de matériaux dont la mise en œuvre est facilitée mais aussi à partir de la synthèse, la diffusion et l’aide à l’appropriation des règles de sécurité issues des bonnes pratiques spécifiques au montage de mur en briques. « Nous avons également convenu d’actions de communication et de prévention en entreprises et auprès des donneurs d’ordre et des maîtres d’ouvrages pour diffuser ces bonnes pratiques », conclut Laure Ravot.

Caroline Albenois

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