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Le troisième baromètre annuel du fabricant Zebra Technologies Corporation montre que les entreprises interrogées ont augmenté de 39 % leurs investissements dans l’Internet des objets. Dans ce contexte, la sécurité des données et des infrastructures fait partie de leurs principales priorités.
Zebra Technologies fournit des lecteurs code-barres. © DR
Pour gagner en intelligence et en compétitivité, les entreprises misent sur l’IoT, l’Intgernet des objets, pour connecter le monde réel avec le numérique. En 2019, les dépenses moyennes globales par entreprise interrogée se sont élevées à 6,4 millions de dollars, en hausse de 39 % par rapport à 2018, selon Zebra Technologies Corporation, un fabricant de code-barres, puces RFID et équipements de communication. Pour cette 3ème édition de son baromètre, l’entreprise a sondé début septembre 950 décideurs informatiques issus de 9 pays* dont la France. L’étude nommée « Intelligent Enterprise Index » a été menée auprès d’acteurs du commerce et de la distribution, de l’industrie, de la santé, des transports et de la logistique. La nouvelle édition montre une amélioration des scores calculés sur 11 indicateurs. Parmi lesquels, la stratégie définie pour l’IoT, le plan d’adoption, la gestion des données mais aussi la sécurité des objets qui constitue une priorité absolue pour les personnes interviewées.
62 % des entreprises surveillent en continu leur IoT
Selon ce nouveau baromètre, 17 % des entreprises de plus de 250 salariés ont atteint 75 points contre 11 % en 2018. Les PME pesant entre 50 et 249 salariés ont d’ailleurs fait mieux puisqu’elles sont 37 % à atteindre ce résultat. L’étude montre aussi que plus de 61 % des entreprises mondiales sont en passe de devenir intelligentes en comparaison avec les 49 % relevés dans la précédente édition de 2018. Conscientes des risques de piratage qui peuvent mettre à mal leurs systèmes d’information, 62 % des entreprises surveillent en continu leur sécurité IoT afin de garantir l’intégrité du système d’information et la confidentialité des données. L’an dernier, elles n’étaient que 48 % en 2018 à avoir adopté un protocole de surveillance permanente.
Eliane Kan
* États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Mexique, Brésil, Chine, Inde et Japon.
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