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Sûreté et sécurité

Havr lance la commercialisation de sa serrure connectée Li-Fi

Innovant, ce dispositif utilise la lumière du smartphone pour ouvrir la serrure d'une porte. L’offre est enfin commercialisée après plusieurs années de tests, notamment avec Enedis qui a décidé de déployer cette serrure sur un grand nombre de sites.

La serrure connectée Lifi

Cette serrure ne nécessite aucun câblage. © Havr

Après plusieurs années de tests avec des entreprises du CAC 40, la jeune startup Havr lance enfin la commercialisation de la première serrure connectée utilisant le Li-Fi. Cette technologie permet de transférer des données via la lumière. Ce qui a donné l’idée aux deux fondateurs de l’entreprise, Simon Laurent et Alexandre Ballet, alors étudiants à l’UTC (Université technologique de Compiègne) d’inventer leur serrure connectée baptisée Li-Fi BrightLock.

Concrètement, l’ouverture lumineuse est déclenchée grâce au flash du téléphone portable – une technologie impossible à brouiller à la différence des moyens de transmission électromagnétiques comme le Wi-Fi ou le Blue Tooth). De cette manière, les utilisateurs n’ont plus besoin de clé pour ouvrir leur porte. Leur smartphone suffit. Autre avantage de la solution, en se connectant à l’application Havr, le gestionnaire des ouvertures peut délivrer des autorisations ponctuelles pour pénétrer dans les locaux, contrôler les accès, verrouiller ou déverrouiller une porte mais aussi visualiser l’occupation des locaux, les flux de personnes, etc. Qui plus est, le déploiement de cette solution est rapide puisqu’il ne nécessite aucun câblage.

Déploiement sur des sites d’Enedis

De quoi séduire l’énergéticien Enedis. Ce dernier a invité la start-up créée en 2017 et à mener un test pilote qui s’est déroulé avec succès. Résultat, Enedis a décidé d’équiper en 2020 un grand nombre de ses bases opérationnelles avec la serrure Li-Fi BrightLock. Cette solution va servir à sécuriser les bâtiments contenant du matériel sensible mais aussi aider les responsables de sites à gérer et contrôler les droits d’accès des collaborateurs et prestataires d’Enedis. De quoi donner des ailes à la jeune pousse qui a levé à ce jour 2,7 millions d’euros et réalisé 20 preuves de concept (POC) avec des entreprises du CAC 40.

Eliane Kan

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