Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Florent Marandon (Drone RC) : « La 1ère offre de drone, assurance comprise »

Basé à Messein (Meurthe-et-Moselle), le constructeur Drone-RC inaugure l’offre ‘‘drone+services’’. A savoir l’assurance bris, perte, vol du drone ainsi que du matériel embarqué. La société prévoit également d’ouvrir une école de pilotes de drones.

Comment votre start-up a-t-elle démarré ?
Nous concevons et fabriquons des drones depuis décembre 2012. En fait, cette activité est incubée au sein de la société Pixtim Sarl, spécialisée dans le modélisme – que je dirige également. Nous devrions constituer une nouvelle société au printemps prochain. A côté des secteurs du divertissement et des médias (publicité, reportages, cinéma, événementiel…), de la communication (monuments et sites touristiques, immobilier de prestige…) et des applications techniques (cartographie, topographie, inspection de bâtiment…), nous avions déjà un client qui s’est spécialisé dans la prise de photos et le tournage de vidéos à partir de nos drones afin d’aider les assurances dans leur expertise en cas de sinistres importants.
Vous venez de lancer en France la première offre ‘‘drone + assurance’’. En quoi consiste cette assurance ?
C’est une sorte d’assurance tous risques qui vient en complément d’une assurance en responsabilité civile. Pour 500 à 1.700 euros (hors frais de dossier), nous couvrons le bris, la perte ou le vol non seulement du drone mais aussi du matériel qu’il embarque jusqu’à une valeur maximale de 20.000 euros TTC.
Comment une TPE de 5 personnes comme la vôtre peut-elle couvrir des montants si élevés ?
Nous avons un contrat d’apporteur d’affaires avec une grande mutuelle d’assurance. Pour ce faire, nous sommes passés par un de ses agents qui avait déjà mis en place des contrats particuliers. En fait, les assureurs sont à la recherche de relais de croissance sur de nouvelles niches. Il se trouve que l’assureur en question avait identifié le marché du drone comme étant porteur. En effet, il y aura de plus en plus de drones dans le ciel. D’où un risque d’accidents. Nous sommes arrivés au bon moment car la filière est en train de se professionnaliser. C’est pourquoi, nous cherchons à mettre en place les outils qui vont l’aider à se structurer. Dans cet esprit, nous nous apprêtons à ouvrir une école pour pilotes de drone.

Propos recueillis par Erick Haehnsen

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