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Sûreté et sécurité

Société Abus : la centrale connectée qui simplifie la vie des installateurs

D'origine allemande, cette société lance une centrale d'alarme connectée qui se révèle aussi pratique pour l'utilisateur que facile à poser pour l'installateur.

Dans le monde de la sécurité et de la vidéosurveillance, la centrale sans fil (sauf pour les caméras) Secvest de la société allemande Abus, créée en 1924 en Bavière, veut se tailler une réputation d’ergonomie. Tant pour les clients finaux, à savoir les personnes privées et les petites entreprises, que pour les artisans-installateurs. « Les installateurs qui sont habitués à nos produits peuvent continuer à programmer la centrale à partir de sa face avant, grâce à un écran de 4 pouces en diagonale. Mais comme notre nouvelle centrale est connectée, on peut facilement la paramétrer à partir de pages Web, explique Guillaume Gutierrez, chef des ventes d’Abus France, filiale créée en 2010 à Villeneuve-Le-Roi (94). Sur l’interface Web, nous avons répété ce schéma : la réalité physique de la centrale se retrouve sur le Web. On peut donc continuer à la programmer comme si on le faisait en réel et en local. A côté de cela, bien sûr, les installateurs bénéficient de la toute nouvelle interface Web. » Bref, c’est la modernité dans la continuité, d’autant que la carte Ethernet avec son port RJ45 est livrée en natif, sans sur-facturation…
Côté client, on peut appeler sa centrale de n’importe quel ordinateur via le navigateur Web ou à partir de n’importe quel smartphone ou tablette via une application mobile (Android ou iOS). A distance, l’utilisateur va armer ou désarmer le système, télécommander l’activation de 4  »sorties physiques ». Comme, par exemple, le portail, les lumières, les volets, la porte de garage et même la mise en route du chauffage. C’est un peu de la domotique. « Il est possible d’y raccorder 3 caméras WiFi ou câblées de type TVIP41550 de 1Mpix, reprend Guillaume Gutierrez. Ces caméras disposent d’un capteur infrarouge passif en face avant qui, en cas de détection d’intrus, va déclencher 2 LED ainsi que l’enregistrement photo de la scène. Ce qui offre une fonction de levée de doute. »
A ce moment-là, l’utilisateur reçoit une série de 9 photos : 4 avant l’événement qui a déclenché l’alarme (on voit la personne arriver), 1 pendant l’événement et 4 après. « On multiplie les photos afin d’augmenter les chances de reconnaître les intrus. Par ailleurs, les photos sont stockées dans la centrale, poursuit le chef des ventes. Le client reçoit en temps réel une notification sur son smartphone. Une icône offre une ouverture de l’application. Il voit alors la zone qui a déclenché (contact de porte, caméra), et les 9 photos. Il lui est conseillé de les sauvegarder. L’historique est alors consultable pour une recherche a posteriori. »
Autre point positif : la caméra IP permet de se connecter à tout moment, notamment pour voir si les enfants sont bien rentrés à l’heure dite à la maison ! « A la différence des  »détecteurs caméra autonomes » de levée de doute, ici, on peut avoir une connectivité permanente qui offre une fonctionnalité de Live Streaming », souligne Guillaume Gutierrez.
Last but not least, la nouvelle centrale Secvest offre une détection mécatronique des ouvrants. « Si un détecteur d’ouverture perçoit une tentative d’intrusion, le système déclenche l’alarme et la transmission au télésurveilleur. Surtout, des renforts métalliques vont automatiquement, de façon mécanique, rentrer dans le bâti métallique de la fenêtre ou de la porte afin d’en renforcer la structure. Il faut 1 tonne de pression pour en venir à bout !, précise Guillaume Gutierrez. De cette manière, on gère 3 états des ouvertures : ouvert, fermé, fermé et verrouillé. » Pour les clients professionnels, il est intéressant de savoir que la Secvest gère 48 points de détection sur 4 partitions, soit 4 zones différentes à protéger de façon indépendante.

Erick Haehnsen

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