Gérer les risques
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Santé et qualité de vie au travail

Eden, un fauteuil basque qui conjugue bon goût et ergonomie

Le fabricant des solutions assises Sokoa, en partenariat avec les designers Iratzoki & Lizaso, vient de dévoiler une version modernisée et plus ergonomique de son modèle phare, le fauteuil Eden, lancé il y a vingt ans…

Le fauteuil Eden apparaît dans une pièce au design sobre.

Outre son design sobre et élégant, le fauteuil Eden est pourvu de dispositifs permettant de régler la profondeur du siège, l’angle d’assise et la hauteur des accoudoirs. © Sokoa

Lorsque l’on évoque les troubles musculosquelettiques (TMS), ce sont tout de suite les métiers du BTP, de la logistique ou de l’industrie qui viennent à l’esprit. Notamment du fait des gestes répétitifs, des manipulations de charges lourdes et autres piétinements imposés par ce type d’activité. Or ces professions ne sont pas les seules à être touchées. Les employés de bureaux, vissés sur leur chaise toute la journée à pianoter sur leur ordinateur, se font aussi mal au dos. Pour diminuer ce risque, nombreux sont les designers qui planchent sur des mobiliers de bureaux ergonomiques. Dernièrement, le spécialiste basque des solutions d’assise Sokoa vient de dévoiler, en partenariat avec le studio de design Iratzoki & Lizaso, une version revisitée et de son fauteuil de bureau Eden, inventé il y a vingt ans.

L’importance d’un poste de travail adapté

Contraints de rester en position assise prolongée, muscles raidis par la flexion et la sédentarité, les employés de bureau sont de plus en plus nombreux à souffrir des TMS. Lombalgies, douleurs cervico-dorsales, tendinites, sciatiques… sont autant de maux bien connus de nos cols blancs. Outre l’importance de pratiquer une activité physique ou tout simplement de se lever régulièrement pour effectuer des exercices d’étirements, l’ergonomie du poste de travail joue un rôle crucial pour réduire les risques de TMS. 

Maintenir le dos bien droit

Dans ce sens, le nouveau fauteuil Eden 02 du fabricant basque a été pensé pour corriger les mauvaises postures en position assise prolongée. Pour cela, le modèle bénéficie d’un dossier plus haut, plus large également mais aussi avec une assise plus profonde de sorte à maintenir le dos bien droit. Pour cela, le fauteuil est équipé d’un mécanisme de translation qui présente cinq positions différentes, tout en variant l’angle d’assise. Pour plus de confort, les accoudoirs sont réglables de sorte à pouvoir les rapprocher ou les éloigner du corps, ou encore à les surélever.

Des lignes sobres et cambrées

Côté esthétique, le modèle disponible en de multiples couleurs et textiles, convoque des lignes élégantes avec un dossier cambré et des bords adoucis. Les matériaux de la structure sont également appréciables avec par exemple des accoudoirs en aluminium poli et une base en résine époxy. Enfin, le fabricant, qui revendique un savoir-faire artisanal, a réalisé un travail de coutures et de surpiqûres traditionnelles qui participent à la qualité de finition de l’ensemble.

Ségolène Kahn

1 commentaire

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  1. David GARREAU

    - il y a 4 années

    Dans l’article, il est fait état de mauvaises postures en position assise prolongée, or en ergonomie il n’existe pas de mauvaises postures. Un des principes d’ergonomie est qu’une position n’est bonne qu’a partit du moment ou il est possible d’en changer.
    Par ailleurs, sur les photos du siège inclues dans l’article, les accoudoirs ne me semble pas permettre tous les réglages nécessaires pour trouver la position la plus adaptée à toutes les situations. Avec ce type d’accoudoirs, il est souvent difficile de les régler à hauteur du plan de travail quand celui-ci présente des formes en arc de cercle ou en vague.
    Par ailleurs , un siège est ergonomique que s’il est adapté à l’activité réalisée et s’il n’est pas à l’origine de contraintes ne permettant pas à son utilisateur de trouver les bons réglages pour travailler dans de bonnes conditions.
    J’invite tous les concepteurs à se former à l’ergonomie pour développer la conception des espaces de travail et de leurs équipements en lien avec leur utilisation réelle et les utilisateurs, et non qu’à partir de leur simple représentation du travail qui devrait être réalisé.