Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Santé et qualité de vie au travail

Une campagne de mesure de la qualité de l’air chez SGS

Soucieux de la qualité de l’air intérieur au sein de son siège social à Arcueil (94), le groupe SGS a réalisé durant quelques mois des mesures du taux de CO2. Le but étant d’améliorer la qualité de vie de ses collaborateurs.

 Depuis la crise du Covid-19, la qualité de l’air intérieur revêt une importance de plus en plus grande pour les entreprises qui souhaitent améliorer le bien-être de leurs collaborateurs et les protéger du virus. En témoigne le groupe SGS France spécialisé dans le testing et l’inspection. Dans le cadre de sa démarche QVT (qualité de vie au travail), la direction RSE (responsabilité sociétale des entreprises) du groupe a décidé d’entamer une campagne de contrôle de la qualité de l’air intérieur (QAI) au sein de son siège social à Arcueil (94) portant sur 300 employés. Pour cela, l’entreprise a développé un service de surveillance en continu des taux de CO2, SGS AirSense, combiné à des stations de mesure connectées.   

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SGS a développé un boîtier de surveillance en continu des taux de CO2, le AirSense. © SGS Group

Obtenir des données précises

« Les réaménagements liés à notre projet de Flex’Office et la généralisation des open-space sur notre siège, couplés à la crise de la Covid-19 nous ont amenés à réfléchir et à trouver une solution pour assurer un meilleur contrôle de la qualité de l’air intérieur de nos espaces de travail. Nous avons alors mis en place le service AirSense pour collecter des données précises et ainsi pouvoir répondre aux craintes des collaborateurs de manière factuelle », explique Christine Chambelland, directrice du siège social du Groupe SGS France.

Un référent QAI à chaque étage

Ainsi, durant deux mois, quinze points de mesure ont été installés sur quatre étages et dans six salles de réunion. En cas de dépassement de seuil, un référent a été nommé pour gérer les alertes à chaque étage. Ce dernier, qui a « accès aux plateformes de suivi des résultats, peut alerter les personnes présentes sur une zone en dépassement et proposer des actions immédiates », précise l’entreprise. Pour s’assurer de leurs compétences, les référents ont bénéficié d’une formation par le technicien du pôle environnement, santé et sûreté.

Une mesure en continu

« L’avantage d’une mesure en continu, c’est que les capteurs sont visibles par tous. Chaque collaborateur peut avoir accès, en temps réel, à ses indications. Pour partager les données et faciliter la compréhension du dispositif, une affiche proche de chaque boîtier explique les seuils et les actions à mettre en place, en cas de dépassement. La valeur seuil communément admise pour le CO2 en air intérieur est de 1 000 ppm, même si à l’heure actuelle, il n’y a pas de seuil réglementaire pour ce paramètre. », précise Martin Mammet, chef de projet pour la supervision temps réel et les objets connectés chez SGS France.

Un protocole QAI

Résultat : après trois mois, « les résultats montrent un léger dépassement du seuil de CO2, préconisé par le Haut Conseil de la Santé Publique – 800 ppm – lors de réunions en espace clos de plus de 2h », indique SGS. Pour y remédier, l’entreprise a instauré un protocole pour améliorer le renouvellement d’air, avec la vérification de la climatisation et l’aération en ouvrant les fenêtres durant quinze minutes. 

Ségolène Kahn

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