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Sûreté et sécurité

Une caméra autonome pour la détection d'anomalie

Mios, entreprise française spécialisée dans l’IoT, a conçu et développé une caméra de surveillance pour sites isolés qui intègre un module d'analyse d’images. En cas d’anomalie, elle les enverra par le réseau basse consommation LTE-M à des fins de levée de doute.

Ouvrages d’art, abris techniques, baraques de chantier… autant de sites isolés difficiles à surveiller et à protéger d’une intrusion, inondation et autres événements anormaux. D’où l’Idée de Mios, une entreprise experte dans l’IoT (Internet des objets) de concevoir une caméra dédiée à la surveillance des sites isolés dépourvus d’alimentation électrique et de communication filaire.

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Cette caméra autonome envoie ses images par le réseau basse consommation LTE-M. © Mios

Batterie, panneau solaire et réseau basse consommation

« Il s’agit d’une caméra autonome dédiée à la levée de doute, elle fonctionne sur batterie et panneau solaire, ce qui lui confère plusieurs mois d’autonomie », indique Christian de Ponte, ingénieur d’avant-vente chez Mios. Cette PME emploie de 80 personnes dont plus de 50 % d’ingénieurs se spécialise dans les solutions innovantes. Point fort, sa caméra LTE M intègre un système d’analyse d’image qui utilise des algorithmes d’intelligence artificielle pour détecter un événement anormal. Si tel est le cas, les images seront automatiquement transmises par LTE-M, un réseau basse consommation pour une levée de doute.

Vues de nuit

« Notre caméra utilise un capteur de 5 mégas pixels et peut effectuer des prises de vue de nuit grâce à son éclairage infrarouge », fait valoir Christian de Ponte. Cet appareil fonctionne sur différents modes. D’abord sur demande, ensuite sur une programmation horaire et ensuite sur détection d’un comportement anormal grâce à un couplage de la caméra avec un capteur, par exemple un détecteur infrarouge.

Commercialisation dernier trimestre 2021

Avec cette solution qui sera fabriquée en France, l’entreprise répond aux besoins des secteurs du transport, du BTP et de l’industrie. « Pour l’heure, notre solution est actuellement en test chez plusieurs donneurs d’ordre du ferroviaire et de l’industrie », rapporte l’ingénieur de Mios qui prévoit la date de commercialisation au dernier trimestre 2021.

Éliane Kan

 

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