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Santé et qualité de vie au travail

Télétravail et confinement : 89% des Français en faveur d’une activité sportive

L’entreprise de sport et bien-être en entreprise Gymlib a mené une étude pour montrer les bénéfices d’une activité physique sur le moral des salariés sur fond de crise sanitaire et de travail à domicile.

Depuis la crise de la Covid-19, le confinement et le télétravail généralisé ont fortement impacté le monde de l’entreprise. En particulier en ce qui concerne la santé morale et physique des collaborateurs, réduits à l’isolement. Un bouleversement qui pourtant, pourrait bien trouver sa résolution dans la pratique d’une activité sportive, estime Gymlib, le partenaire du sport et du bien-être en entreprise. Pour en avoir une idée plus précise, l’entreprise a mené une enquête auprès de 3 815 professionnels, dirigeants, managers ou employés. 

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Parmi les sondés qui pratiquent une activité sportive, 59% se sont tournés vers le yoga et la méditation. © Maryjoy Caballero / Unsplash

Télétravail : un bouleversement 

« Si le télétravail permet à la plupart des entreprises de survivre dans cette période troublée, le fait est que cela entraîne beaucoup de bouleversements dans la vie quotidienne et particulièrement pour les activités physiques qui sont de leur côté devenues quasiment impossibles, notamment au sein des structures dédiées depuis plus d’un an. Ce manque d’activité physique est en train de pénaliser bon nombre de Français mais heureusement les managers et les dirigeants en sont pleinement conscients », considère Sébastien Bequart, cofondateur de Gymlib.

Une situation difficile à vivre

Premier constat, l’étude révèle que la crise sanitaire est difficile à vivre à de multiples égards. Ainsi, pour 62 % des Français, les salariés souffrent mentalement de ce contexte. Notamment à cause du changement des conditions de travail (télétravail, règles sanitaires, gestes barrière) qui dérangent 45 % des sondés. Pour y remédier, dirigeants, managers et salariés interrogés s’accordent à dire qu’une activité physique serait bénéfique. De sorte à bénéficier d’une meilleure santé physique au travail pour 89% des sondés, et de jouer sur le bien-être général des salariés (84%). « Le troisième facteur est lié à l’amélioration de la productivité au travail pour 82 % des répondants », précise Gymlib qui cite également le renforcement de la cohésion entre les équipes. 

Des entreprises à la traîne

Qu’en est-il de la réalité ? Il semblerait que le sport ne se soit pas encore démocratisé dans le monde de l’entreprise. « 82 % des Français avouent que leur société n’a pas encore mis en place des activités physiques pour les collaborateurs. En revanche, la crise sanitaire aura permis à 5 % des entreprises de développer ce type de mesure, quand 13 % étaient déjà dans cette démarche avant », indique l’étude. En ce qui concerne les 18% des sondés dont l’entreprise encourage les activités physiques, elles se traduisent par trois pratiques : des applications mobiles de fitness, yoga ou méditation (59 %), des vidéos de coachs préenregistrées (56 %) et des séances en visioconférences avec des professionnels (45 %).

Les managers plus sportifs que les dirigeants

Quoi qu’il en soit, il faut avouer que 51 % des Français avouent ne pas pratiquer du tout d’activité physique. Parmi les sportifs, les plus assidus s’avèrent être les managers (58 %) dont 36 % font entre une et deux heures d’activité physique hebdomadaire. « Les dirigeants et les employés sont moins nombreux à bouger leur corps et ne pratiquent qu’une à deux heures par semaine pour la plupart (respectivement 31% et 27%) ».

Le sport en groupe plébiscité

Parmi les activités les plus pratiquées, certains thèmes reviennent particulièrement, comme les séances de sport en extérieur en petits groupes (62%), les sessions en salle privée en petits groupes (58 %) et les séances en visioconférence avec coach (57 %). Enfin, à la question « s’ils en avaient la possibilité », 74 % des interrogés aimeraient pratiquer une activité physique hebdomadaire, idéalement entre une et deux heures pour 37 % d’entre eux. 

Ségolène Kahn

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