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Les deux ténors de la sécurité renforcent leur collaboration afin de protéger les entreprises contre les actes de malveillance. Il s’agira notamment de valoriser une formation en deux cycles pour apprendre à gérer les crises.
Intrusion, vol de données ou de matériel, vandalisme… Pour protéger les entreprises contre les actes de malveillance, deux acteurs français de la sécurité, le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) et le Centre national de prévention et de protection (CNPP), renouvellent leur collaboration à travers une convention de partenariat. Il s’agit de mutualiser les connaissances et expériences de chacun afin d’élaborer des outils de sécurité pour les entreprises.
Le partenariat se traduira par l’organisation d’un webinaire chaque année pour mutualiser les connaissances et expériences des deux acteurs. © Chris Montgomery / Unsplash
10 ans de collaboration
Il faut savoir que cela fait 10 ans que les deux acteurs travaillent main dans la main pour améliorer la sûreté des entreprises. Ce partenariat a pour but de donner une nouvelle dynamique à cette collaboration. Il se traduira par plusieurs actions, à commencer par le partage d’expériences, l’élaboration d’outils et de méthodologies de sécurité.
Un événement annuel
En parallèle, le CNPP mettra à disposition ses connaissances en matière de veille réglementaire. Un partage de connaissance qui se concrétisera chaque année par l’organisation d’un événement ou webinaire ainsi que d’une collaboration dans le cadre du colloque du CDSE.
À travers cette collaboration, les partenaires vont valoriser la formation du CNPP « Manager des risques sûreté et malveillance ». © Dan Nelson / Unsplash
Une formation au management de la sûreté
Par ailleurs, il s’agira de valoriser la formation managériale de CNPP « Manager des risques sûreté et malveillance ». Cette certification professionnelle se déroule au travers de deux cycles de formation. Tout d’abord, le cycle technique de lutte contre la malveillance enseigne la conception et la gestion de la sûreté d’un site.
Gestion de crise
Ensuite, le cycle supérieur de lutte contre la malveillance consiste en l’analyse systémique d’un établissement. Ce qui se traduit par une analyse de risques et de vulnérabilités en matière de prévention d’actes de malveillance. Puis par le déploiement d’un système de management de sûreté. Ce cycle enseigne également à gérer les situations de crise et à préparer un plan de continuité d’activité intégrant la sûreté.
Ségolène Kahn
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