Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Risque terroriste & applications civiles sur Milipol 2007

Seconde partie de notre compte-rendu visite...

La lutte contre le terrorisme était bien représentée dans l’édition 2007 de ce salon Milipol. Si les technologies de vidéo avaient la part belle (cf. notre article du mois dernier), il y avait également de nombreuses solutions et produits qui peuvent trouver des applications dans le civil, comme en biométrie et contrôle d’accès, en protection périmétrique, certains systèmes d’informations et de communication, et certains drones.

En biométrie et contrôle d’accès

Sagem Sécurité, qui s’est affranchi des systèmes destinés à la défense proposés aujourd’hui par une autre société Sagem Sécurité Défense, a mis l’accent sur ses solutions à base de technologies de reconnaissance, que ce soit par biométrie ou bien par vidéo. La société a présenté son système AFIS (Automated Fingerprint Identification System) Metamorpho, qui est au cœur des solutions d’investigation biométrique de la société. Il gère les empreintes digitales et de la paume de la main, et est capable d’identifier un individu en temps réel via un réseau de serveurs et terminaux couvrant un territoire entier. Le MorphoCrimeScene est un système AFIS portable pour le travail sur les scènes de crime.
Le système MorphoSecure existe désormais en version tout IP. Il s’agit d’une solution complète de sécurité comprenant contrôle d’accès, contrôle de présence, gestion de la détection d’intrusion via la récupération de données d’alarme, interaction avec la vidéosurveillance, et historique complet des évènements avec photos, gestion graphique de plans, gestion de crise via les plans, GTB avec, par exemple, la coupure et l’allumage des éclairages. Le système est composé d’une LPU (Logical Processing Unit), d’une interface IP vers les portes, et de lecteurs biométriques natifs IP.
Les systèmes MorphoAccess 500 reposent désormais sur une nouvelle plateforme électronique qui peut être alimentée en PoE et comportent 2 processeurs pour un traitement plus rapide des infos et une plus grande mémoire : la capacité d’identification monte à 50 000 personnes. Les empreintes ne sont pas directement stockées, elles sont remplacées par un ensemble de données vectorielles. Les solutions e-Gate sont des portiques destinés à faciliter les flux de passagers, basés sur des technologies biométriques. Elles intègrent le MorphoPath, un tapis qui compte en temps réel le nombre de personnes passant et donne l’alarme en cas de non-unicité.
En vidéo, Sagem se concentre sur les technologies de reconnaissance et a intégré un moteur disponible pour son gestionnaire vidéo. MorphoFace Alarm est un logiciel de reconnaissance faciale qui relaye les alertes en temps réel vers les systèmes de vidéosurveillance. Il utilise une base de données de personnes recherchées, et est conçu pour répondre tant aux besoins des contrôles aux frontières qu’à ceux de la sécurité des évènements sportifs. Un système LAPI de reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation a été présenté sur le stand de la Police nationale. Il peut être utilisé dans des stations fixes ou des véhicules.
Zalix a mis en avant ses solutions Zalix de reconnaissance veineuse de la paume de la main VeinID à base de technologie Hitachi. En reconnaissance faciale 3D, le système ZxVision est basé sur le technologie A4 Vision, pour des applications de recherche 1 à N, sans identifiant associé, et jusqu’à 10-12 identifications par seconde. Enfin, le nouveau verrou biométrique Virdi est équipé à la fois d’un lecteur d’empreintes et d’un clavier codé pour une multitude d’applications.
Sonda, société russe qui a une expérience de 15 ans des technologies d’identification des empreintes digitales, a présenté ses systèmes Sonda AFIS, qui peuvent gérer des bases de données de dizaines et de centaines de milliers d’empreintes, et Sonda NABIS, qui gère les 10 empreintes digitales de la population entière d’un pays, ainsi que les empreintes des paumes des criminels. Une gamme de lecteurs d’empreintes est également disponible.

En protection périmétrique

Sorhea a notamment montré une version autonome Soliris II de sa colonne infrarouge Coliris II, équipée d’une alimentation à base de panneaux solaires pour une autonomie de 3 jours, et de communications sans fil. Elle forme ainsi un élément redéployable à volonté, pour une protection jusqu’à 50 ou 100 m. Son capot est en Lexan incassable. Le système Itiniris est un nouvel ensemble mobile de barrières infrarouges sur trépied, qui se déploie en quelques minutes dans une zone couverte par un réseau GSM. Il peut être paramétré sans limitation de distance via SMS par un téléphone mobile. En configuration standard, 3 jours d’autonomie sont assurés, soit suffisamment pour couvrir un week-end sur un chantier. La distance protégée peut monter à 100 m. Itiniris DT intègre en double technologie une antenne hyperfréquence à effet doppler et un capteur infrarouge passif, pour une protection jusqu’à 50 m.
Cias a présenté son système Pythagoras à double technologie micro-ondes numériques et doppler intégrés dans une barrière Sorhea. La réunion de ces technologies rend l’ensemble plus immunisé aux fausses alarmes et repousse les limites de chacune des technologies, grâce à l’emploi d’algorithmes à logique floue. L’IB-System a été présenté pour la collecte de données d’état et d’alarmes, les mises à jour et la maintenance d’un réseau de barrières hyperfréquences. Il s’agit d’un système plug&play pour des câblages simplifiés sur bus série ou fibre optique. Une liaison à des caméras de surveillance peut être réalisée en IP.
Ameristar a présenté sa gamme de clôtures de très haute sécurité, dont le modèle Impasse de clôture anti-bélier muni de câbles intérieurs Stalwart de renforcement. Des vidéos très convaincantes étaient diffusées. Sur le même stand, étaient proposée la gamme d’obstacles et plots de Nasatka, qui a installé la première barrière à obstacle des Etats-Unis il y a plus de 30 ans, toujours en opération après plus de 10 millions de cycles.
Bekaert a exposé sa gamme complète de films anti-effraction Armorcat pour vitrages, qui sont d’une grande efficacité non seulement contre les tentatives d’effraction, mais également contre les conséquences des déflagrations, la surpression pouvant projeter les débris de verre à l’intérieur à grande vitesse, même si la vitre est à plusieurs kilomètres de l’explosion.

Les grands systèmes d’informations

Répondant à des besoins divers, nombreux sont ces systèmes qui utilisent des données cartographiques.Thales avait en démonstration son savoir-faire en réalisation de poste intégré de commandement et de contrôle des opérations, avec un ensemble de systèmes destinés au renseignement et à l’acquisition de données d’une part, à la réception d’appels et de plaintes d’autre part, et enfin aux communications sécurisées. L’accent était mis sur le partage d’informations sur le terrain et la recherche des ressources disponibles. Il faut savoir quelles informations doivent être remontées, et mettre les écrans et les informations en corrélation avec les tâches des agents qui sont dans le poste de contrôle. Il est important de réussir la fusion des différents capteurs. En résultat, il est par exemple possible, lors de la poursuite d’un véhicule, d’interagir avec la signalisation routière de façon à ralentir le véhicule qui ne se sait pas surveillé. Thales a également présenté ses systèmes Sprint, solutions globales pour la collecte, le classement et l’analyse d’informations non structurées issues de sources très diverses, ainsi que Sierra, composant plus dédié à la gestion de crise chimique importante, pouvant être embarqué dans des véhicules d’intervention. L’application cherche à se coller au plus proche de ce qui a été planifié et également à gérer les alternatives. Il existe 2 clients mobiles, un terminal Multimédia de support à la mission pour le personnel déployé, ainsi qu’un Mobile Data Terminal utilisant des icônes et de gros boutons. Sur création d’incident, il y a envoi des données, des conditions et des ressources disponibles au système Sierra. Echo V5 est un système de gestion des appels, de surveillance et de tracking, qui utilise les composantes cartographiques Lima en 2D et 3D. First Responder sert à l’identification pour les forces de sécurité.
Le stand de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) était très riche en innovations dont le développement a été réalisé en collaboration avec le Service des Technologies de la Sécurité Intérieure – STSI. Le système Pégase de CS (Pilotage des Evènements, Gestion de l’Activité, Sécurisation des Equipages) est un système de gestion cartographique des données de sécurité et des urgences, qui équipe déjà 18 Directions départementales de la sécurité publique, et intègre phonie, vidéo et données de géolocalisation des équipages pour leur sécurisation. Le taux de rafraîchissement des données cartographiques est variable et peut être très rapide en fonction du degré d’urgence. Une zone d’émeute peut être isolée et reconfigurée en temps réel. Il s’agit d’une solution transversale adaptable à d’autres domaines que l’urgence. Le stand du commissariat du futur de la DGPN avait également en démonstration les systèmes LAPI de Sagem Sécurité, pour la reconnaissance des plaques d’immatriculation et le croisement avec le fichier des véhicules volés, et les systèmes de vidéosurveillance embarquée de TEB cités dans notre précédent numéro.
EADS a présenté ses solutions de sécurité globale destinées aux Etats, pour des applications de surveillance des frontières, de management de crise et de transmission des données. En particulier, le nouveau réseau Acropol, dont le déploiement s’est achevé cette année pour les forces de police, a été à l’honneur. Il fournit à 110 000 fonctionnaires de police des communications cryptées pour la voix et les données. Son infrastructure est une base pour le réseau national de radiocommunications Antares, destiné aux services d’urgence et de lutte contre le feu. Les derniers développements du projet MARIUS (Mobile Autonomous Reactive Information system for Urgency Situations) sélectionné par la Commission européenne, qui offre des possibilités de déploiement rapide de centres de gestion de crise, ont été présentés. Il incorpore les technologies les plus avancées pour ce qui est des communications terre/air, détection de GSM et capteurs de localisation. Des alertes par SMS peuvent également être envoyées via un hélicoptère servant de relais.
La Direction Générale de l’Armement (DGA) a présenté plusieurs innovations en cours d’industrialisation, comme tout d’abord la rétine artificielle Caladiom, dont nous avons parlé le mois dernier. La DGA a été à l’origine du système de surveillance de zone Spectre qui se déploie en quelques heures, voire en 1 heure. Un PC durci est utilisé pour la création et la gestion de zones et d’une fédération de capteurs, le but étant de protéger des troupes en mission de quelques jours à quelques mois. Le système comprend des capteurs infrarouges passifs qui détectent un intrus en extérieur jusqu’à 400 m, ainsi que différents types d’avertisseurs sonores et lumineux. Le système Eagle d’analyse intelligente d’image, commercialisé par Evitech, gère des zones et des paliers de détection avec une caractérisation fine, et peut s’adapter lui-même sur pré-détection. Un intéressant PDA durci, communicant sur le réseau Tetra, est muni du GPS et de fonctionnalités de lecture RFID qui remontent vers un logiciel de géopositionnement.
DCNS a présenté un système de surveillance biométrique de l’accès aux systèmes d’information, un système SSEM de Surveillance et Sécurité en Environnement Maritime, ainsi que son SIS en évaluation, Système d’Information et de Surveillance certifié conforme à des normes internationales lui permettant des interconnexions avec certains grands systèmes internationaux d’informations, comme par exemple des systèmes de l’Otan. Le projet fédérateur Capaseaty fait une utilisation extensive de l’analyse du risque et de l’analyse comportementale, en intégrant des notes de tout ce qui se passe en mer, tous les évènements ayant de l’importance par leur croisement. Les données sont collectées grâce au système AIS d’auto-identification, équivalent du transpondeur dans les avions. Le tout est reporté sur des données cartographiques de la Nasa et d’ECDIS (cartes marines).
GeoConcept, spécialiste des systèmes d’information géographiques (SIG), présentait ses solutions de cartographie en 2D et 3D qui peuvent être très utiles aux Samu, aux pompiers, à la Police et aux préfectures, à la Gendarmerie, pour optimiser les prises de décision et raccourcir les délais d’intervention.

Parmi les systèmes de communication

Nous sommes, dans ce domaine, à une période charnière de passage au numérique. Petit à petit, les réseaux de portatifs analogiques sont remplacés par des portatifs 100% numériques. Les technologies numériques permettent, entre autres, de faire passer 2 communications sur un même relais, par exemple pour la Police municipale et les services techniques d’une commune.
Motorola et ses partenaires ont présenté le nouveau système DMR d’interphonie hybride numérique et analogique, destiné à remplacer les postes analogiques GP300 et GP900 en assurant une transition progressive entre les technologies analogiques et numériques.
Sabatier, important distributeur de Motorola, a présenté la plateforme à haut débit sans fil Canopy capable de fonctionner soit en point à point de module à module pour remplacer les technologies filaires, soit sur 6 x 60° en relais multidirectionnels sur une large zone couverte par un opérateur.
Sabatier a également présenté sa valise Polyalerte, qui est un intéressant système de PTI pouvant être déployé temporairement, permettant aux forces de police de travailler dans des zones intérieures confinées en conservant les communications extérieures via des balises HF.
Tait a présenté sa gamme de solutions en radio numérique et analogique, dont la gamme numérique P25 qui se caractérise par une grande facilité de déploiement et le cryptage de bout en bout des communications. Elle offre également une compatibilité avec les systèmes analogiques pour permettre les migrations graduelles de flottes de portatifs radios.
Satlynx, du groupe General Electric, a présenté une intéressante version de son antenne satellite Satlynx Mobile montée sur une Smart ForTwo. L’antenne peut voyager repliée et être positionnée et opérationnelle en 3 minutes. Les flux permis par ce système de communication sont de 2 Mbits/s en descente et 1 Mbits/s en montée.

Casques et oreillettes

La DGA a également été à l’origine du développement du bandeau communicant du Felin, le nouveau concept de Fantassin à Equipement et Liaisons INtégrés, utilisant une technique d’ostéophonie très sensible, même aux chuchotements, et insensible au souffle du vent par conception. Un système de visée déportée pour le Felin était également présenté par Sagem Défense Sécurité, le maître d’œuvre du programme.
QDC présentait plusieurs casques audio Tactical Bone utilisant l’ostéophonie, certains avec un ostéomicrophone et d’autres avec un microphone classique monté sur un flexible. QDC a également présenté sa gamme d’oreillettes numériques inductives, dont le modèle QDC 110-0501 qui utilise un DSP pour contrôler les niveaux de bruit sur 128 canaux séparés et élimine les interférences électromagnétiques. Les communications transitent par un collier inductif.
Phonak a présenté plusieurs nouveautés dans le monde des oreillettes. Profilo est une petite oreillette analogique insensible aux perturbations, car n’utilisant pas les fréquences courantes. Primero est un système d’oreillettes filaires à 2 voies présenté en pré-annonce, avec micro sur le col de cygne. Serenity est une gamme de coques d’oreilles munies de protections auditives qui filtrent ce qui est supérieur à 90 dB, et rien en dessous.

Au niveau des drones

Dans ce domaine, les points clés sont la charge utile et l’autonomie.
Surveycopter est une société qui fabrique des drones dans la Drôme. La nouvelle conception de ses hélicoptères à charge utile lourde fait appel à une technologie à 2 moteurs indépendants pour une fiabilité garantie et une plus grande puissance. Les modèles Copter 1B et Copter 4 ont une charge utile de 5 ou 10 kg, une autonomie de 45 ou 60 mn pour des portées de 5 ou 8 km, à des altitudes de 1500 m et des vitesses de croisière de 40 km/h. Un nouveau ballon était présenté, muni d’une tourelle gyrostabilisée équipée de capteurs vidéo Sony et infrarouge Cedip. Surveycopter développe et produit 4 types de tourelles intégrant divers capteurs, qui peuvent être montées sur tout véhicule. Le Clome – Char Léger d’Observation et de Mesure – est un robot d’inspection pour environnement hostile. La société innove également dans ses process de fabrication, avec par exemple l’utilisation d’imprimantes 3D pour la fabrication rapide de certaines pièces en ABS.
Le stand de la Police Nationale présentait un petit drone aérien Elsa, pour Engin Léger de Surveillance Aérienne. Il a été conçu pour la surveillance de manifestations sportives, culturelles ou revendicatives, le support au maintien de l’ordre lors de violences urbaines et le recueil d’informations avant intervention. D’une envergure de 1,20 m, il peut emporter une charge utile de 1 kg à 70 km/h grâce à ses 2 moteurs électriques, en résistant à des vents de 8 m/s. il possède une autonomie de 30 à 45 minutes pour un rayon d’action maximum de 2 km. Léger, il est construit en un matériau nouveau résistant aux chocs.
SIM Security & Electronic Systems avait en démonstration ses robots tactiques à chenilles Robtec, destinés à la surveillance en atmosphère dangereuse et à l’inspection sous les véhicules, qui acceptent non seulement des caméras, mais également des détecteurs d’agents toxiques ou de radiations, et des sprays de fluide au poivre. Etait également en opération le drone à décollage vertical SkyEye, muni de 4 rotors électriques et d’une navigation assistée par GPS, d’un poids de 900 g pour une charge utile de 200 g, et des vols de 20 mn jusqu’à 500 m. Infotron a annoncé la disponibilité de son drone IT 180-5 à rotors contrarotatifs pour un décollage vertical, qui se déploie en 2 minutes. Il existe en 2 versions, électrique pour la discrétion avec une autonomie de 30 mn, et thermique pour une meilleure autonomie de 90 mn. Il atteint 90 km/h et un plafond de 3 000 m, et pèse 10 kg pour une charge utile de 5 kg au niveau de la mer. Il est piloté en automatique ou bien en manuel avec une portée du lien radio pouvant atteindre 5 km en 2,4 GHz.
Patria propose un système complet MASS de 1 à 3 drones de type avion, une station de contrôle au sol et une antenne sur mât télescopique. De poids à vide 3 kg, les drones ou une charge utile de 500 g pour une autonomie de 60 à 75 mn et un rayon d’action de 10 à 20 km à une altitude de 50 à 150 m et une vitesse moyenne de 60 km/h.
EADS a présenté son mini-drone Tracker, développé comme système de collecte d’information pour les forces d’intervention, ainsi que le drone Scorpio à décollage et atterrissage vertical pour la surveillance en milieu urbain avec transmission d’images en temps réel.

Systèmes de gestion de clés

EVS, fabricant russe, avait en démonstration ses armoires à clés SK-24 utilisant des micro-casiers cylindriques, dans lesquels il est possible de mettre plus qu’une clé, comme un plan de route et/ou une petite bouteille de vodka. De 24 à 240 clés peuvent ainsi être sécurisées, en particulier contre la duplication, et jusqu’à 5 100 badges acceptés, des standards les plus courants.
Deister, fabricant leader en RFID qui continue sa stratégie de renforcement sur le créneau des solutions de haute technicité, a présenté sa gamme ProxSafe de systèmes de gestions de clés, d’objets de valeur et d’armes, gérant de 8 à plus de 1000 clés, ainsi que son système GuardX de gestion de rondes.
A7 Protection a présenté le système Traka destiné à la gestion des flottes de véhicules par le stockage sécurisé de leurs clés dans des armoires à clés mises en réseau sur plusieurs sites distants.

Tracking et scanning

Isitec a montré un nouveau localiseur GPS Nitro, muni de fonctionnalités GPRS qui permet de localiser et d’écouter. Le Microscopy Audio GSM est la plus petite balise GSM au monde, possède 2 microphones extérieurs pouvant être ajustés à distance, ainsi qu’un filtre qui élimine les bruits d’environnement. Enfin son système Radius d’inspection à rayons X dispose d’un programme de formation très poussé pour les opérateurs.
GE Inspection a présenté un vidéoendoscope de nouvelle génération Everest XLG3, ainsi qu’un scanner à rayons X portable CR50XP permettant une radioscopie des objets via le nouveau logiciel de contrôle Rhythm.
Lagassé a fait des démonstrations de ses derniers services et produits RFID, incluant des tags actifs avec détecteurs de température et de mouvement. Les nouveaux services permettent une gestion en temps réel sur Internet, avec information géographique et gestion d’alarme sécurisée par appels vocaux et SMS.
HMS propose en abonnement un accès à sa base de données Triton répertoriant toutes les activités terroristes dans le monde, augmentée chaque mois d’environ 2 500 incidents. Elle est destinée à identifier les tendances et les détails techniques et tactiques clés, pour que les organisations soient informées des derniers développements dans les techniques artisanales d’explosifs (IED – Improvised Explosive Device).

Vues sur les caméras thermiques

Dali est un important fabricant chinois certifié ISO 9001 : 2000, qui s’est concentré sur les enregistreurs numériques de vidéosurveillance et les caméras thermiques à IR. La société serait devenue aujourd’hui le 3e fabricant mondial de DVR, et le seul à fabriquer lui-même ses circuits imprimés. Plusieurs modèles de caméras thermiques étaient présentés, utilisant des capteurs français de chez Ulis. La DM-60-S est une nouvelle caméra thermique autofocus connectable sur IP, autorisant un contrôle en ligne. Le modèle DM60F est muni d’une interface FireWire IEEE1394 et fournit un affichage en temps réel.
Thermoteknix a présenté sa Miricam 110K, qui est son premier produit entièrement développé en interne, ne faisant pas appel à un détecteur Ulis. Le détecteur à micro-bolomètre possède une résolution de 384 x 288 pixels. Elle ne possède aucune pièce en mouvement pour une grande fiabilité. Une caméra de 160 g a également été présentée pour répondre aux besoins de montage sur des drones.
Chez BFI-Optilas, les produits présentés pouvant avoir une application dans le civil sont la caméra thermique Axsys FieldPro5X de longue portée à zoom continu 5x, utilisant des capteurs refroidis en 320 x 240 ou 640 x 480 pixels, la caméra thermique PTZ Thermal Eye Guardian à micro-bolomètre de 320 x 240 pixels, ainsi qu’une intéressante caméra thermique miniature de hautes performances Thermal Eye 4500AS à micro-bolomètre de 320 x 240 pixels.

En savoir plus

Cet article est extrait du Magazine APS n°167 – Janvier 2008.
Pour plus d’information sur nos publications, contactez Juliette Bonk .

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