Pour certains, le chiffre 13 porte malheur. Pour d’autres, au contraire, le chiffre XIII sonne comme une célèbre série de BD et porte chance. C’est cette dernière signification qui a dû présider, le 4 avril dernier, au regroupement des 13 entreprises patrimoniales de sécurité privée, toutes adhérentes du Syndicat national des entreprises de sécurité privée (Snes), dans le Consortium de Sécurité Privée. A savoir Capital Sécurité, Eamus Cork Solutions, DMH Sécurité, Entreprise technique de sécurité et surveillance Rhône-Alpes (ETSSRA), Excelium, SAS générale industrielle de protection Midi-Pyérénes Aquitaine (GIP), Agence Icare Sécurité, Lynx Sécurité, Option Sécurité Securiteam, Protec Sécurité, 2R Sécurité, SAS Sophia Antipolis assistance et services (SAAS) et SSP Méditerranée.
A l’occasion du salon APS, le Consortium de Sécurité Privée a décidé de lancer sa marque : Protectium. Une bonne idée puisque, d’emblée, le Consortium Sécurité Privée pèse 140 millions d’euros de chiffre d’affaires global, emploie – au travers de ses adhérents – 4.500 salariés et dispose d’une quarantaine d’implantations. Ce qui le place en cinquième position dans le palmarès des plus grosses structures de sécurité privée que sont, selon l’édition 2015 de l’Atlas de la Sécurité paru chez notre confrère En toute Sécurité, Sécuritas, Seris, Fiducial et Prosegur. Qui plus est, le Consortium Sécurité Privée a obtenu l’autorisation d’exercer délivrée par le Conseil national des activités privées de sécurités (CNAPS), l’établissement public administratif chargé de l’agrément, du contrôle et du conseil des professions de sécurité privée. Basée à Paris, la société du Consortium de sécurité privée dispose d’un capital de près de 100.100 euros. Elle est présidée par Servan Lépine, PDG d’Excelium et gérant du groupe Exceliance, délégué régional du Snes, membre du Groupement professionnel des métiers de la sécurité électronique et administrateur en charge du handicap au Medef 44, administrateur à Handisup. Résultat, le Consortium propose une offre globale de sécurité allant de de l’humain à l’électronique, en passant par la télésurveillance, l’installation de systèmes électroniques, la sécurité mobile… sans oublier l’intervention sur site.
Erick Haehnsen
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