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Sûreté et sécurité

La ligne CDG Express mise sur l’intelligence artificielle et la vidéosurveillance

Cette future ligne ferroviaire va employer des technologies de vidéosurveillance et de comptage de passagers qui seront fournies par la société Cibest, installée à Besançon (25).

Pour sécuriser la ligne CDG Express reliant l’aéroport Charles-de-Gaulle et la gare de l’Est à Paris, Hello Paris, le groupement qui exploitera la ligne ferroviaire a choisi Cibest. Ce fournisseur bisontin de solutions de vidéosurveillance vient de remporter un contrat juteux d’un million d’euros. Tandis qu’Alstom fournira les trains, ce dernier va apporter des solutions permettant le comptage des passagers, l’information voyageurs et la rétrovision numérique. Il devrait équiper 13 trains et leurs 52 voitures.

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Cibest va équiper 13 trains et leurs 52 voitures de la ligne CDG Express en solutions de vidéosurveillance. © Cibest

Détection des objets abandonnés

« Grâce à des algorithmes d’intelligente artificielle et des algorithmes, nous allons apporter une fonctionnalité de détection des objets abandonnés », confie à L’usine digitale Fabrice Bernard, directeur technique de Cibest. Pour cela, l’entreprise va se servir de l’algorithme Smart VCA intégré aux caméras de vidéosurveillance. En complément, l’entreprise a développé un module algorithmique intégrant un calculateur spécifique dédié à la détection comportementale. « Il identifiera les mouvements brusques, les chutes ou encore les agressions pour faire remonter une alarme », poursuit Fabrice Bernard. Pour que ce système fonctionne, le train fournira une connexion 4G temps réel puis éventuellement  5G avec les agents de sécurité du PC de surveillance. « En fonction des alarmes, ils pourront faire une levée de doute en faisant intervenir du personnel de bord ou sur les quais », précise le directeur technique de Cibest.

Comptage des personnes 

D’habitude dans le cadre de ses applications dans les transports urbains, Cibest emploie une technologie de stéréoscopie 3D adaptée aux systèmes de comptage de personnes. Or, cette fois-ci, l’entreprise va se servir directement des algorithmes d’intelligence artificielle intégrés dans les caméras. « Pour ne pas avoir de coût supplémentaire en intégrant un autre capteur au-dessus des portes, Hello Paris a préféré que les caméras assurent le comptage même si la fiabilité est moins élevée », indique Fabrice Bernard. Pour l’heure, Cibest qui emploie 55 salariés, se concentre sur la « formalisation du besoin global » en vue livrer les équipements au moment de la mise en exploitation de la ligne attendue pour 2024-2025.

Ségolène Kahn

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