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Santé et qualité de vie au travail

La Happytech, futur fleuron de l’économie française

Les solutions de bien-être au travail représentent un marché équivalent à 1 % de notre PIB selon l’association Happytech qui réunit des sociétés du CAC 40, des PME ainsi qu’une cinquantaine de startups.

Portrait de Samuel Meitas

Samuel Metias est président de Comeet, une startup de la Happytech. © DR

L’absentéisme a progressé de 3,6 % entre 2017 et 2018, selon une étude de Gras Savoye Willis Towers Watson menée auprès de 546 entreprises françaises et sur quelques 256 salariés. Pour lutter contre ce phénomène qui touche principalement les 30-49 ans, les entreprises doivent mieux prendre en compte le bien-être des salariés. Cela implique de s’intéresser à leur épanouissement physique, à l’équilibre émotionnel et au lien social. Des enjeux auxquels se consacre la Happytech. « Il s’agit d’un mouvement dont le but est de réunir les acteurs qui mettent des technologies au service du bien-être des salariés », résume Samuel Metias, fondateur de l’association française HappyTech. Laquelle fête ses deux ans d’existence cette année et regroupe des entreprises du CAC 40, des PME ainsi que plus de 50 startups labellisées par l’association.

1% du PIB

Ces entreprises proposent des technologies qui contribuent à mieux intégrer collectivement les salariés et créer du lien social. « Ce sont par exemple des applications qui permettent de mesurer l’opinion ou l’humeur des gens, recruter de façon plus humaine ou encore des objets tels que des casques connectés pour être plus sereins, voire des cabines de sieste », indique Samuel Meitas qui estime le potentiel du marché de la Happytech à 1 % du Produit intérieur brut (PIB) en France. « C’est d’ailleurs ici qu’est née la Happytech », fait valoir le fondateur de l’association éponyme également fondateur de la startup Comeet. Laquelle se propose d’améliorer l’engagement du salarié et du bien-être par le lien social et le recourt à l’intelligence artificielle. Cette dernière contribue à faire se rencontrer les gens et à leur faire faire des activités en petits groupes dont les membres sont choisis en fonction de différents critères comme la disponibilité, l’intérêt professionnel, le lieu géographique, etc. A charge pour l’utilisateur de choisir la fréquence à laquelle il souhaite être sollicité. Fin juin, Comeet comptait plus de 10.000 utilisateurs sur la France. Gageons que ce chiffre a augmenté depuis le dernier Summit, un événement consacré à la Happytech organisé en juin. Le dernier en date a accueilli 700 participants.

Eliane Kan

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