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Risques industriels et environnementaux

La biométrie vibre pour les battements du cœur

Bionym, une start-up canadienne, mise sur la signature acoustique des battements du cœur, à savoir l’électrocardiogramme (ECG), pour développer des applications de contrôle d’accès communicant par Bluetooth Low Energy.

Selon le magazine américain Wired, la start-up canadienne Bionym s’apprête à lancer dans les mois qui viennent le Nymi, un bracelet connecté capable de reconnaître la signature acoustique de votre battement de cœur. Pour l’instant, le but de la manœuvre consiste essentiellement à ouvrir ou fermer un porte-monnaie Bitcoins, la monnaie numérique cryptographique qui fait un malheur dans le monde entier. L’intérêt ? Ne pas faire comme le britannique James Howells qui, fin 2013, a jeté un vieux disque dur à la poubelle. Lequel stockait le mot de passe d’accès à un porte-feuille de 7,5 millions d’euros en Bitcoins !

Le principe de fonctionnement du Nymi est très simple. L’appareil possède deux électrodes. L’une sur l’intérieur du bracelet, en contact avec la peau du poignet, et l’autre sur le dessus du bracelet. C’est en pressant le doigt sur cette dernière que se crée le courant électrique nécessaire à la reconnaissance ECG (électrocardiogramme), autrement dit à la signature acoustique des battements du cœur.

Pour 79 dollars (58,5 euros) en pré-achat, Bionym veut faire du bracelet Nymi un équipement biométrique simple à utiliser qui se positionne comme une alternative au mot de passe. Et, partant de là, devenir LE sésame universel qui communique en Bluetooth Low Energy pour envoyer la signature du battement de cœur à un PC, un ordinateur portable, un iPad ou, pourquoi pas, une voiture. De quoi dire « ciao bye bye » aux codes PIN de la carte de crédit, aux mots de passe des systèmes d’information, aux badges de contrôle d’accès et même aux clés.

Erick Haehnsen

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