Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Sûreté et sécurité

Détection d'explosifs : Aéroports de Paris sélectionne HTDS

Avec ce contrat, le groupe francilien se positionne désormais parmi les leaders des Systèmes de détection d’explosifs (EDS)

Afin de se mettre en conformité avec le règlement d’exécution (UE) n°1087/2011 du 27 octobre 2011) de la Commission européenne fixant les mesures détaillées pour la mise en place des systèmes de détection des explosifs dans le domaine de la sûreté de l’aviation civile, Aéroports de Paris (ADP) avait lancé cette année un appel d’offres visant à équiper ses aéroports franciliens d’Orly et de Roissy-Charles-de-Gaulle de nouveaux systèmes tomographie haut débit pour le contrôle de bagages de soute. Et c’est le groupe francilien HTDS qui a remporté la mise.
Basé à Massy (91), le groupe HTDS a été choisi par ADP (93 millions de passagers et 2,2 millions de tonnes métriques en 2014), d’une part, pour élaborer un contrat de 8 ans portant sur la fourniture de 92 systèmes de contrôle de bagages de soute avec détection d’explosifs RTT110 développés par le californien Rapiscan Systems (groupe Osi Systems) et distribués en France par HTDS. Et, d’autre part, pour mettre en place d’un contrat de 20 ans concernant l’installation, la formation des opérateurs et la maintenance des systèmes. Le déploiement débutera en décembre 2015 et devrait s’étaler sur la durée du contrat.
La technologie de Rapiscan Systems s’appuie sur la tomographie en temps réel afin de détecter avec précision une large gamme de menaces d’explosifs et les articles interdits, y compris les explosifs liquides. Quant au tomographe RTT110, Il dispose d’une conception de portique fixe innovante qui lui permet de fournir des images détaillées en 3D de l’élément en cours de numérisation à des vitesses comprises entre 1.500 à 1.800 bagages à l’heure. Un rythme soutenu car la bande de défilement des bagages avance à la vitesse de 0,25 m/sec et peut aller jusqu’à 0,5 m/sec, selon le constructeur. Enfin, la machine est conforme à la norme 3 – ou encore appelée Standard 3 – de l’European Civil Aviation Conference (Ecac) qui régule et certifie les niveaux de détection minimums exigés.

Ségolène Kahn

Commentez

Participez à la discussion


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.