Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Avec son système vidéo, Arcure prévient les risques de collision entre piétons et engins industriels

La caméra intelligente d'Arcure, société basée à Paris et qui emploie une vingtaine de collaborateurs, améliore son système de détection spécifique des piétons par les engins industriels.

Le « plug and play ». C’est ce que vise la société Arcure pour Blaxtair, son système vidéo qui détecte les piétons dans un rayon allant jusqu’à 6 m autour des engins (pelleteuses, chariots…) afin d’alerter le conducteur d’un risque de collision. « Toute la connectique a été revue pour gagner en robustesse et faciliter le montage, explique Marie Grandpierre, responsable communication d’Arcure. Tout est déjà connecté avant l’installation. » La nouvelle version du système Blaxtair affiche ainsi un temps de montage – et donc un coût – divisé par deux, tant en première qu’en seconde monte.

Blaxtair s’adapte aux engins fixes ou mobiles de l’industrie, du BTP, du secteur minier, de la manutention, de la logistique : pelles, compacteurs, chargeuses, tombereaux, chariots élévateurs, etc. Efficace de jour comme de nuit, il résiste à des environnements sévères et à présent même à l’humidité. « L’unité de traitement et la tête de caméra ont été fondamentalement repensées pour gagner en compacité et composer un système totalement étanche, explique Marie Grandpierre, responsable communication d’Arcure. Une nécessité en cas de creusement de tunnels ou même en carrière. » 

Personnalisable. Grâce à sa technologie brevetée de traitement d’image, la caméra intelligente embarquée pour engins industriels est capable de distinguer un piéton de tout autre obstacle. Les algorithmes de l’unité de traitement analysent en temps réel le flux vidéo entrant. Pas d’alarme inutile donc, le système n’alerte de façon visuelle et sonore le conducteur qu’en cas de réel danger. « Le paramétrage des zones de danger à surveiller est réalisé par les installateurs agréés lors de l’intégration de Blaxtair sur les véhicules, en fonction de leur activité et de la politique de sécurité de la société qui l’utilise », précise Marie Grandpierre.

Caroline Albenois

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