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Vidéosurveillance | Un équilibre économique fragile

En 2011, le marché français pour la vente d’équipements électroniques de vidéosurveillance s’est légèrement amélioré par rapport à 2010, d’environ 5 %, soit 230 millions d’euros (en valeur des fabricants et première mise sur le marché).

Selon les derniers chiffres publiés par l’Ignes (syndicat des industries du génie numérique, énergétique et sécuritaire), en 2011, le marché français pour la vente d’équipements électroniques de vidéosurveillance s’est légèrement amélioré par rapport à 2010, d’environ 5 %, soit 230 millions d’euros (en valeur des fabricants et première mise sur le marché).
Il a connu un tournant, tout au long de l’année 2011, avec une offre étendue de solutions technologiques intégrées et l’arrivée de produits compatibles et interconnectables en réseau (selon ONVIF en 2011, plus de 1200 produits ont été validés et vont arriver sur le marché international). On remarque cependant une réduction des marges dans la vente de produits standards, ce qui provoque un ralentissement par rapport à la croissance prévue.
Il faut enfin noter deux faits importants qui ont influencé le marché en 2011. Une concurrence plus intense a conduit à la baisse des prix et des marchés publics monotones ont freiné la demande.
Sur un marché global de vidéosurveillance estimé à 230 millions d’euros, la part d’Ignes totalise 30 millions d’euros. Les 45 constructeurs présents en France (il n’y a pas eu d’acquisitions significatives en 2011) réalisent un chiffre d’affaires de 180 millions d’euros, les 50 millions d’euros restants étant le fait des importateurs-intégrateurs.
Les fabricants se répartissent selon leurs types de produits comme suit
– 30 sociétés pour la capture d’images
– 30 sociétés pour l’enregistrement
– huit sociétés pour la visualisation
– 24 sociétés pour les logiciels / l’intégration.
La capture d’images représente 50 % du marché en valeur.

Quelques facteurs influents pour 2012
La course aux mégapixels se poursuit en 2012 et la bataille de la haute définition contre de mégapixels conduit à la demande d’une meilleure qualité d’image.
La normalisation européenne avec le support d’Ignes est en place et donne une bonne idée de ce que l’on peut attendre en qualité d’images avec des exemples précis pour les différentes applications de vidéosurveillance, soit publiques soit à usages privés. La CEI embraye le pas et contribue à la distribution internationale des standards européens.
Les systèmes de vidéosurveillance en réseau de dimensions moyennes vont certainement se développer grâce à l’interopérabilité qui est maintenant effective. Les composants des réseaux IP représentent une part de plus en plus grande dans les ventes.
Le développement de processeurs puissants entraîne une meilleure analyse des images et un renchérissement des solutions d’analyse de contexte des images (Video Context Analysis), ce qui démultiplie les opportunités de marché : mise en réseau des enregistrements, développements de la vidéosurveillance en tant que service (Cloud Computing), proposition d’étude sur l’identification d’objets à distance en utilisant Internet. Défendu par la Chine, ce projet contribue à une percée de certains spécialistes et intégrateurs jusqu’alors inconnus.
La vidéosurveillance est devenue un outil de gestion sécuritaire, son développement est lié à sa capacité d’intégration d’autres systèmes de sécurité des bâtiments, tels que le contrôle d’accès ou les systèmes d’alarmes.

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