Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Santé et qualité de vie au travail

Un casque de vélo à plier dans sa poche

Pour inciter les cyclistes qui se rendent au travail à porter un casque, le fabricant Newton-Rider a eu une idée ingénieuse. Il a confectionné un casque mou, qui ressemble à un bonnet à la mode. En cas de choc, ce dernier se durcit instantanément pour protéger la tête.

Avec la crise sanitaire, les moyens de locomotion ont évolué au profit des engins de déplacement individuels comme le vélo et la trottinette. Surtout en ce qui concerne les citadins qui craignent la contamination dans les transports en commun. Or ces nouveaux trajets pour se rendre au travail font craindre aux entreprises une hausse des accidents. Pour encourager les salariés à porter un casque, une innovation de l’entreprise danoise Newton-Rider pourrait bien les intéresser. Il s’agit d’un casque souple à plier dans sa poche lorsqu’on ne l’utilise pas. Sur la tête, il se durcit instantanément en cas de choc, pour devenir aussi rigide que du plastique. 

ce-casque-se-constitue-d-un-gel-aux-proprietes-viscoelastiques

Ce casque au design tendance se constitue d’un gel aux propriétés viscoélastiques. En cas de choc, sa structure molle devient rigide comme du plastique.
© Newton-Rider

Des cyclistes peu précautionneux

Trop encombrant, lourd et peu esthétique, les casques de vélo en rebutent plus d’un. De fait, nombreux sont les cyclistes qui font l’impasse sur cet équipement de protection au détriment de leur propre sécurité… et de leur vie. Alors que le nombre de salariés à vélo augmente depuis la crise sanitaire, cette problématique devient cruciale. D’où l’intérêt de solutions pratiques pour les inciter à se protéger, comme le casque Newton-Rider. 

Un gel viscoélastique

À première vue, le casque ressemble à un bonnet au design tendance, à porter sans complexe dans la rue. En réalité, il est conçu dans un matériau particulier : un gel viscoélastique capable de durcir immédiatement en cas de pression trop forte. Les scientifiques considèrent cette substance comme un matériau “non newtonien”. C’est-à-dire qui présente des caractéristiques temporairement moins visqueuses (et donc plus dures) lorsqu’il est soumis à une contrainte. Ainsi, en temps normal, le casque reste mou. En cas d’incident, sa surface se rigidifie tout en gardant la souplesse nécessaire pour absorber le choc.

Un casque réutilisable 

Autre avantage, une fois le choc passé, le gel se ramollit pour revenir à sa structure initiale. Ce qui permet de l’utiliser à nouveau. Et ce, contrairement aux casques traditionnels dont la mousse se brise irrémédiablement en cas d’accident. Et doivent donc être jetés. 

Un poids plume

Côté confort, le casque représente une petite galette de 16 mm d’épaisseur. En comparaison, les casques traditionnels en mousse de polystyrène présentent une épaisseur d’environ 30 à 35 mm. Quant à son poids, il varie entre 450 et 460 g seulement. 

Un modèle homologué

En gage de fiabilité, le Newton-Rider répond aux normes de sécurité EN 1078 (Europe) et CPSC (États-Unis). De plus, il embarque une puce NFC (communication en champ proche). Reliée aux applications de partage de vélo qui la détecte, elle permet d’obtenir des promotions ou des courses gratuites. 

Ségolène Kahn

Commentez

Participez à la discussion


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.