A destination des agents de sécurité chargés d’effectuer des rondes nocturnes ou des employés souhaitant lever le doute en cas d’incident, l’application Surveillance Station 8.2 conçue par Synology intègre une nouvelle fonction : LiveCam. Celle-ci permet désormais aux smartphones de filmer comme une caméra IP, tout en étant reliée au système de gestion de la sécurité. En d’autres termes, ce système permet de filmer à la manière d’un drone des zones qui ne sont pas couvertes par une caméra fixe. Mais aussi d’intégrer de la mobilité dans la vidéosurveillance. Et ce sans rencontrer les freins techniques et mécaniques relatifs aux engins volants ou roulants.
Un module de vidéosurveillance repensé
Pour rendre cette innovation possible, le spécialiste des solutions de vidéosurveillance sur IP a dû allonger sa liste de matériels, qui intègre désormais des hauts-parleurs IP et une version améliorée de son module DS cam. Dédié à la gestion de la vidéosurveillance, ce dernier bénéficie d’une interface remaniée, d’ajout de licences par QR Code et d’une lecture à plusieurs lignes chronologiques. A noter que ce module se combine aussi à la nouvelle fonctionnalité, LiveCam, qui a pour vocation de gérer les enregistrements vidéo captés par le smartphone et les envoyer sur l’enregistreur vidéo réseau.
Une fonction de lecture accélérée
Parmi les nouveautés qui se greffent à cette solution figure un centre d’application, remanié pour intégrer jusqu’à 26 applications, ainsi que la possibilité de diffuser les vidéos en direct sur YouTube ou de les lire en accéléré. Par ailleurs, si cette nouvelle version est d’ores et déjà disponible sur l’App Store, il faudra attendre le mois d’octobre pour la voir débarquer sur Google Play Store.
Une gestion des accès plus contrôlée
Côté sécurité, le système a renforcé sa gestion des privilèges : certaines fonctions critiques, telles que la gestion des caméras et l’accès aux enregistrements vidéo, ne sont accessibles qu’avec une double autorisation. C’est-à-dire qu’on ne peut y accéder qu’avec l’aval d’une partie tierce. Espérons seulement que ce nouvel outil de vidéosurveillance mobile ne devienne pas un instrument de délation systématique.
Ségolène Kahn
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