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Risques industriels et environnementaux

Stress au travail | Principaux résultats de la campagne européenne « Mieux vivre au travail »

Les entreprises concernées par la prévention des RPS appuient leur plan d’action sur l’analyse des facteurs de risque (55 %), un processus de détection et de soutien aux personnes en souffrance (63 %), et le suivi d’indicateurs spécifiques tels que l’absentéisme (49 %).

Sous la bannière « Mieux vivre au travail », l’Anact a, depuis octobre 2009, relayé en France la campagne européenne « Work In Tune With Life », articulée autour d’un site mieuxvivreautravail.anact.fr et d’un questionnaire interactif permettant aux entreprises d’évaluer leurs actions de prévention en matière de stress au travail.

431 entreprises françaises ont répondu au questionnaire, sur 1 836 entreprises européennes répondantes au total, soit le taux de réponse le plus élevé de toute l’Europe.

Sept enseignements clefs se dégagent de cette enquête pour la France :

– La santé au travail est placée au cœur des « valeurs » affichées
par les entreprises (80 %) mais se traduit timidement en termes
de stratégie et de politique opérationnelle (58 %).

– La prévention du stress au travail et des RPS évolue favorablement :
plus de 25 % des entreprises déclarent aujourd’hui intégrer ce type
de prévention dans leur politique de santé et 18 % déclinent cette intention
avec des objectifs opérationnels.

– Malgré des moyens jugés encore insuffisants, des groupes de travail
spécifiques (30 %) émergent, ainsi qu’une fonction dédiée (25 %) :
responsable prévention RPS.

– Les entreprises concernées par la prévention des RPS appuient leur plan
d’action sur l’analysedes facteurs de risque (55 %), un processus de détection
et de soutien aux personnes en souffrance (63 %), et le suivi d’indicateurs
spécifiques tels que l’absentéisme (49 %).

– Parmi les démarches mises en œuvre, on distingue les actions d’ordre organisationnel
qui visent à mieux réguler la charge (60 %), à enrichir le contenu des postes de travail
(71 %), à développer l’autonomie des salariés (72 %) et les compétences (89 %).
Cependant la prise en charge des personnes en souffrance (aménagement de poste
et/ou de temps de travail, vigilance sur le retour à l’emploi…) demeure aujourd’hui peu
développée.

– Dans l’ensemble, la formation et la communication sur les RPS restent faibles
(21 % et 23 %) alors que les entreprises les plus actives en matière de prévention
concentrent les efforts sur la formation et la sensibilisation des managers (46 %).

– Peu d’entreprises (14 %) ont mis en place aujourd’hui une évaluation a posteriori
de leurs actions de prévention des RPS.

En complément, un travail plus qualitatif a été mené auprès de neuf entreprises françaises. Les résultats complets de l’enquête et les monographies de ces entreprises sont disponibles sur mieuxvivreautravail.anact.fr

Déployée au sein de 18 pays européens, la campagne « Mieux vivre au travail », qui a pris fin début mars, visait à sensibiliser et encourager les entreprises, les partenaires sociaux, les acteurs institutionnels à agir pour mieux prévenir le stress et les risques psychosociaux.

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