Gérer les risques
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Risques industriels et environnementaux

Risque bactériologique : Cleansebot, le robot qui tue les germes

Une start-up américaine a mis au point un petit robot capable de circuler dans un espace afin d’y neutraliser toutes les bactéries qui y prolifèrent. Pour cela, ce petit engin motorisé est doté de capteurs de mouvements ainsi que de lampes à UV-C. Une innovation qui pourrait bien intéresser les milieux hospitaliers.

Le risque biologique, principalement de contamination par une bactérie de type légionelle, salmonelle ou colibacille, se trouve à l’origine de maladies qui peuvent s’avérer très graves. Infections, intoxications, allergies voire cancers, il concerne également un grand nombre de professions allant de la santé, des soins à la personne à l’industrie de l’agroalimentaire, sans compter les métiers de l’environnement et de l’agriculture. Certains environnements tels que les hôpitaux et centres médicalisés, requièrent donc une attention particulière à la propreté afin d’éviter tout risque de contamination des patients et du personnel. A cet égard, une start-up américaine de design Ventur Studio, a eut l’idée de créer un robot prometteur capable de désinfecter les surfaces douteuses.

Une lampe capable de griller les germes

L’idée s’inspire d’une découverte issue des chercheurs de l’Institut de Microbiologie de Guangzhou (Chine) : il s’agit d’éliminer bactéries et autres micro-organismes par rayonnement ultra-violet. Après avoir planché sur les bactéries de type Escherichia coli (E-coli) les chercheurs américains ont donc inventé une lampe à UV-C capable de stopper la duplication de l’ADN d’une bactérie au sein même de son noyau. Et donc d’empêcher sa prolifération.

Si à l’origine, le robot a été conçu pour des applications grands public, par exemple pour assainir les draps d’un hôtel ou la chambre d’un enfant, il n’en demeure pas moins que cette lumière Ultra-violette serait désormais capable, selon eux, d’éliminer la propagation d’organismes pathogènes (notamment ceux responsables du choléra, de la polio, de la typhoïde, de l’hépatite) et d’autres maladies d’origine bactérienne, virale et parasitaire. Ce qui pourrait donc intéresser les centres hospitaliers, ou encore les usines de traitement de déchet.

18 capteurs IR

Et cette technologie est activée par un robot, baptisé CleanseBot. Facile à déplacer du fait de sa taille, 13cm et de son poids, 220g, ce robot est un concentré de technologies : pour se mouvoir, son corps est couvert de 18 capteurs infrarouges destinés à détecter les angles et les obstacles, ou encore à cartographier l’espace dans lequel il se déplace. Pour assainir les surfaces, il est équipé de quatre lampes UV-C tueuses de germes.

Une heure d’autonomie

Côté autonomie, l’appareil dont le prix devrait s’élever à 259 dollars, est doté d’une batterie de 3700 mAh, ce qui lui permet de travailler durant une heure maximum, selon l’intensité de son activité. Afin de financer la production de son petit robot-nettoyeur qui devrait débuter en avril 2019, la start-up a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Kickstater.

Ségolène Kahn

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