Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Réchauffement climatique : un programme de recherche ambitieux piloté par le CNRS et Météo-France

Dans le cadre de France 2030, le CNRS et Météo-France vont conduire un nouveau Programme et équipement prioritaire de recherche exploratoire (PEPR) appelé TRACC. Il s’agira de répondre à l’urgence climatique en développant de nouveaux outils.

Réchauffement climatique, sécheresse, inondation… Pour faire face aux catastrophes naturelles climatiques, vient d’être lancé un nouveau Programme et équipement prioritaire de recherche exploratoire (PEPR) baptisé TRACCS, pour TRAnsformer la modélisation du Climat pour les services ClimatiqueS. Porté par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Météo-France, ce projet scientifique fait partie du plan d’investissement d’avenir (PIA) France 2030. Doté d’un budget de 51 millions d’euros sur 8 ans, il vise à développer des modèles de climat pour encourager la pérennité environnementale et sociétale. Et ce en améliorant les connaissances et les outils en lien avec les risques climatiques.

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Dispositif d’enrochement mis en place sur la plage de Biscarrosse en Gironde. © Cyril Fresillon/EPOC/CNRS Photothèque

Des services climatiques

Face au changement climatique, le CNRS estime que les prochaines décennies s’avèrent déterminantes. Parmi les mesures les plus urgentes, il s’agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de s’adapter aux risques qui leur sont associés. Une ambition que porte le programme TRACCS qui vise à développer des modèles de climat et de prototypes de « services climatiques» co-construits avec des parties prenantes (secteurs industriels, territoires…). 

Anticiper les manifestations climatiques

Ces nouveaux services climatiques auront pour but d’anticiper les impacts du changement climatique et de s’adapter à ses manifestations locales telles que la montée des eaux, la sécheresse et l’augmentation d’événements extrêmes. En parallèle,  les modèles du climat existants devront s’adapter aux nouvelles architectures de calcul haute performance. 

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Mer de Glace, massif du Mont-Blanc, Alpes, en juin 2022. © Bruno JOURDAIN / IGE / CNRS Photothèque

Des partenariats académiques

Pour mener à bien ces actions, le CNRS et Météo-France bénéficieront de l’aide de cinq partenaires académiques : le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Sorbonne Université, l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), l’Université Grenoble-Alpes, le Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs), l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Université Paris-Saclay.

Des programmes exploratoires

Pour rappel, l’Etat injecte 3 milliards d’euros pour la recherche à travers des programmes de recherche ambitieux (PEPR). Pilotés par les institutions de recherche, ces programmes visent à renforcer le leadership français dans des domaines considérés comme prioritaires au niveau national et européen. Pour l’heure, 17 PEPR ont déjà été lancés.

Ségolène Kahn

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