La marque Molinel a fait appel à la designeuse Flavia Redouin Inneco pour imaginer une collection issue de vêtements professionnels upcyclés. En résulte une gamme de 300 pièces uniques hautes en couleurs.
Alors que le développement durable prend de plus en plus d’importance dans le secteur du workwear, certains fabricants se mettent à la page. En témoigne Molinel qui dévoile sa collection capsule Reborn, une gamme de vêtements professionnels upcyclés. Il s’agit de 300 modèles conçus à partir de vêtements de travail de fin de série. Cottes transformées en salopettes courtes, pantalons devenus sacs fourre-tout, blousons zip revisités… Chaque modèle unique a été designé Flavia Redouin Inneco, designeuse au Studio Tessigraphes Design à Marcq-en-Barœul (59).
Chaque pièce provient de vêtements de travail upcyclé et redessiné par la designeuse Flavia Redouin Inneco. © Molinel
Une démarche éco-respectueuse
Il faut dire que cela fait plus d’une décennie que Molinel s’engage dans le développement durable et la production de pièces éco-conçues. Ainsi en 2011, la marque créait son programme de recyclage « Objectif 2ème vie », pour donner une nouvelle vie aux vêtements professionnels. Aujourd’hui, Reborn intègre notamment des pièces de la gamme Limited.
Des pièces uniques
Concrètement, cette collection limitée se constitue de vestes, salopettes, blousons zip et sacs dont les prix varient de 48 à 138 euros. Unique, chaque pièce est marquée d’un numéro à la manière d’un modèle haute couture. Issues de vêtements transformés, chaque création varie tant dans ses couleurs que dans ses décorations : certaines présentent des touches de doré, apposées en bande ou avec l’empreinte d’un doigt. D’autres encore bénéficient d’ajout de petites sérigraphies.
Cette salopette courte provient de cottes, tandis que les sacs fourre-tout ont été taillés à partir de pantalons de travail. © Molinel
Confection dans des ESAT
Aux manettes, la designeuse Flavia Redouin Inneco a obtenu une carte blanche pour imaginer ces tenues. Sensible à la revalorisation des matériaux, elle a pu jouer avec les tons, les différents matériaux et les motifs pour créer cette gamme unique. Une fois le design réalisé, les pièces ont ensuite été redirigées dans deux établissements de service d’aide par le travail (ESAT) : celui de Noisy-le-Sec (93) en Île-de-France pour la confection des 300 modèles. Le second à Rivery, à côté d’Amiens (80) dans les Hauts-de-France, pour la sérigraphie et l’impression des motifs.
Ségolène Kahn
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