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Risques industriels et environnementaux

Orange adopte un accord cadre dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail

Ce document réaffirme la volonté du groupe de faire de ces thématiques un axe fort de sa politique de ressources humaines.

Orange s’adresse à tous ses salariés. L’’accord en matière de santé et de sécurité, signé entre le groupe, UNI Global Union (un regroupement de 900 syndicats dans le monde qui représente 20 millions de membres issus du secteur des services, du commerce et des télécoms), l’Alliance Syndicale Mondiale UNI-Orange (qui regroupe l’ensemble des organisations syndicales adhérentes à UNI Global présentes au sein de l’entreprise) et les trois organisations syndicales françaises (CFDT, CGT et FO) affiliées à l’UNI, concerne ainsi ses 160.000 collaborateurs dans le monde, travaillant dans une trentaine de pays. Il s’inscrit dans le prolongement de l’accord sur les droits fondamentaux signé en 2006. Depuis, Orange s’est fortement internationalisé, notamment en Afrique où le groupe opère dans une vingtaine de pays et où les enjeux en matière de santé et sécurité sont primordiaux.

L’objectif est de mettre en place des actions de communication, de formation, de sensibilisation et de prévention pour garantir une bonne santé des salariés. « Orange est convaincu que la santé et la sécurité au travail sont essentielles à la performance sociale et économique de l’entreprise, explique Nathalie Delacotte, responsable des relations sociales, de la santé et de la sécurité à l’international. L’ambition du groupe est d’intégrer ces thématiques dans toutes ses activités afin d’être l’employeur de référence dans son secteur. »

Anticipation et mesures sanitaires. L’accord encourage la promotion d’un dialogue social innovant. Pour cela, il prévoit la création de Comités Santé Sécurité ou leur équivalent, impliquant les organisations syndicales et/ou les représentants du personnel des différents pays. A travers ce document, le groupe prouve aussi qu’il a réfléchi à la définition d’un socle commun, notamment en matière de couverture des frais de santé sur la région africaine. « Nous comptons également sur la mise en place d’un système de management axé sur une évaluation des risques améliorée et des plans d’action adaptés, reprend Nathalie Delacotte. La situation sanitaire de ces pays nécessite notre implication à notre niveau sur la préparation et la gestion des situations d’urgence par la mise en place de dispositions de prévention, et une partie sur la lutte contre les pandémies et épidémies (VIH, Ebola, etc.) » 

L’intérêt de cet accord réside aussi dans sa déclinaison locale. « Cela n’a pas de sens de faire la même chose partout, précise la responsable sécurité et santé. L’organisation de la santé n’est pas la même en France et au Botswana. » Ce document est donc conçu pour être décliné et adapté selon les zones afin de déployer les mesures pertinentes en fonction du contexte local. En Europe, l’objectif est de se focaliser sur le bien-être au travail pour promouvoir de bonnes conditions de travail. 

Caroline Albenois

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