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Loppsi 2 : toujours plus de vidéoprotection

Ce mardi 16 février, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, devrait faire voter par l’assemblée nationale sa loi d'orientation pour la sécurité ou Loppsi 2. Ce texte comprend un important volet « vidéoprotection » puisqu’il ouvre un plan d'installation de caméras sans précédent :

Ce mardi 16 février, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, devrait faire voter  par l’assemblée nationale sa loi d’orientation pour la sécurité ou Loppsi 2. Ce texte comprend un important volet « vidéoprotection » puisqu’il ouvre un plan d’installation de caméras sans précédent : leur nombre doit tripler en un an sur la voie publique, passant de 20 000 à 60 000 d’ici fin 2011. Ce développement de la vidéoprotection, notamment dans les espaces publics (gares, abords des établissements scolaires, espaces commerciaux) est associé à la possibilité, offerte au préfet, d’imposer, dans des cas très précis, un système de vidéoprotection. Cependant, selon certains experts, cette disposition risque d’être frappée d’inconstitutionnalité. Elle sera donc strictement encadrée et ne devrait s’appliquer qu’en cas de risque avéré de terrorisme.

 

> A noter : aujourd’hui, la vidéoprotection n’est plus de droite ou de gauche. De nombreuses villes y ont désormais recours pour sécuriser la voie publique et lutter contre la délinquance. Le coût total d’un système par caméra installée est estimé entre 10 000 et 30 000 euros, selon les cas. L’Etat a lancé un vaste programme de soutien pour ces investissements parfois trop lourds pour certaines villes. Il devrait ainsi aider, à hauteur de 21 millions d’euros, les villes qui souhaitent s’équiper ou mettre à niveau leur installation.

Les autres volets de Loppsi 2

 

– La lutte contre les atteintes aux personnes et, plus particulièrement, les plus vulnérables. Ici, l’accent est mis sur la protection des personnes âgées, la lutte contre les violences intrafamiliales et le durcissement des sanctions en matière de distribution d’argent sur la voie publique.

La lutte contre la cybercriminalité, afin de protéger les internautes contre l’accès fortuit à des sites pédopornographiques.

– L’amélioration de la réponse de l’État face aux trafiquants par la confiscation des biens.

– L’amélioration des taux d’élucidation, notamment en matière de délinquance de proximité.

– Le renforcement des moyens de la lutte contre l’insécurité routière.

– L’invention de nouveaux moyens de prévention pour faire baisser la délinquance des mineurs.

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