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Sûreté et sécurité

Le label Ready2Services fait évoluer le Smart Building vers plus de services et de sécurité

Destinée aux immeubles en phase de conception, construction ou rénovation, cette nouvelle certification impose que les bâtiments soient connectés et évolutifs. Mais aussi qu'ils offrent de nouveaux services numériques et sécurisés aux exploitants comme aux utilisateurs.

Pour favoriser le développement des bâtiments communicants dans les Smart Cities, l’association internationale Smart Building Alliance (SBA) et l’alliance HQE-GBC proposent un nouveau label, Ready2Services (R2S). Ce dernier est destiné aux bâtiments en phase de conception, construction ou rénovation. Cette certification sera présentée lors des prochaines Universités d’été Smart Buildings for Smart Cities, les 5 et 6 septembre à Lyon. Dévolue dans un premier temps aux immeubles tertiaires, R2S garantit la qualité, l’évolutivité et la sécurité des services. En matière de sécurité informatique, ce label est conforme au Règlement européen n°2016/679 RGPD (Règlement général sur la protection des données). De quoi rassurer les exploitants et les utilisateurs.

60 exigences dont 25 obligatoires
Le référentiel R2S repose sur trois parties. La première porte sur les aspects techniques (architecture réseau, les équipements et les interfaces tels que des capteurs), la seconde se rapporte à la gouvernance du bâtiment (sécurité numérique et management responsable) et la troisième concerne les services apportés aux utilisateurs. Pour obtenir la certification, le référentiel du label R2S pose 60 exigences, dont 25 sont obligatoires. Parmi elles figure la connectivité du bâtiment à n’importe quel réseau extérieur, son évolutivité, mais aussi la capacité pour l’utilisateur de piloter son confort, d’optimiser sa consommation et d’accéder à de nouveaux services numériques.

Une dizaine d’immeubles déjà certifiés
Présentée pour la première fois en juin dernier, la certification R2S a déjà été décernée à douze immeubles dont ceux d’Allianz Real Estate, de BNP Paribas Real Estate et d’Ivanhoé Cambridge. Sans oublier celui de Bouygues Construction, dont le bâtiment utilise des solutions sans fil auto-alimentées intégrant, en outre, la norme radio EnOcean (ISO/CEI 14543-3-1X). Une belle vitrine pour les capteurs et interrupteurs auto-alimentés qui fonctionnent sans pile ni batterie, car ils sont conçus pour récolter l’énergie provenant de l’environnement proche et la délivrer ensuite à des réseaux de capteurs.

Une voie royale pour la technologie EnOcean 
Autre avantage de ces solutions EnOcean : elles ne requièrent pas de maintenance. Et ce durant des dizaines d’années selon Graham Martin, PDG d’EnOcean Alliance. Lequel estime que la norme EnOcean va jouer un rôle clé dans le développement de Ready2Services, applicable aux immeubles intelligents. Plus de 400 entreprises ont rejoint cette association dont le siège social est en Californie. Lors des universités d’été, plusieurs d’entre eux vont présenter leurs produits EnOcean. Dont ABB, Avidsen/SmartHome, Bouygues, Engie, Schneider Electric, ou encore NodOn, fabricant de capteurs et d’interrupteurs qui vient de lancer le PIR-2-1-01, un nouveau détecteur de mouvements dont le seuil de luminosité se règle à l’aide d’une simple molette.

Eliane Kan

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