L’entreprise tricolore Drone Protect System vient de mettre au point une nouvelle offre, 3S, à destination de la surveillance des sites sensibles. Cette solution se constitue de plusieurs éléments. À commencer par un drone au fonctionnement autonome, ne nécessitant donc par l’intervention d’un pilote. À cela s’ajoutent une base d’accueil et de rechargement, un connecteur rattachant la solution aux systèmes de sécurité globale déjà en place (hyperviseurs, capteurs présents sur le site) ainsi qu’une connexion à distance pour la transmission des images du drone vers le centre de surveillance.
Une surveillance en continu
Le but étant de permettre à l’opérateur de contrôler la caméra du robot en temps réel afin de réagir le plus rapidement possible en cas d’incident. Pour cela, le fabricant a misé sur un délai de levée de doute efficient ainsi que sur la capacité de son drone à décoller en 25 secondes après déclenchement d’une alerte. Ce système lui a valu de décrocher le brevet de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) pour opérer sur l’ensemble du territoire français.
Un large spectre d’applications
Parmi les secteurs que vise le fabricant, citons tout d’abord ceux de la sécurité et de la défense, en particulier en ce qui concerne la protection des sites et infrastructures militaires, ou encore l’appui stratégique et tactique des opérations. Citons également la surveillance des frontières ainsi que celle des sites industriels, des chantiers, des sites agricoles, des plateformes pétrolières ou encore des sites d’extraction minière. Dans le domaine public, cette solution pourrait également intéresser les sites étatiques tels que les ambassades, les sites de rencontres internationales mais aussi les zones de trafic urbain tels que les aéroports, les ports industriels ou de plaisance.
Ségolène Kahn
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