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Risques industriels et environnementaux

L’avion du futur sera électrique et à décollage vertical

Le marché de l’avion personnel de luxe pourrait bien prendre un nouveau visage avec le futur avion électrique biplace du fabricant Joby Aviation. Ce dernier, à mi-chemin entre l’aéronef ultra-design et l’hélicoptère, est doté de 16 hélices dont 12 pivotables à 90°. Ce qui fait de lui le premier avion capable de décoller et d’atterrir à la verticale.

Les moyens de transport par la voie des airs se mettent eux aussi à l’économie d’énergie. En témoigne le nouvel avion S2, du fabricant en aéronautique Joby Aviation basé dans la Silicon Valley. Encore à l’état de concept, cet aéronef biplace électrique dépensera 5 fois moins d’énergie qu’un moyen de transport classique. Et ce, grâce à une batterie de dernière génération constituée de lithium polymère, un savant alliage d’oxyde de lithium, de cobalt, de nickel et de manganèse. Cette batterie capte le vent ambiant afin de se booster, lorsque l’avion est au sol. Il faut savoir que le fabricant avait déjà fait ses preuves en matière de technologie d’éolienne aéroportée depuis 2008, date à laquelle il avait créé la marque Joby Energy.
Autre innovation, cet avion est doté d’un système de propulsion unique puisqu’il est animé par 16 hélices dont 12 pivotables à 90° qui sont disposées le long de ses ailes minces, de sa flèche et de sa queue en forme de V. Une technologie qui fait de lui le premier avion capable de décoller et d’atterrir à la verticale, à la manière d’un hélicoptère. Lorsque l’avion arrive en vitesse de croisière, ses 12 hélices se replient sur le devant et prennent la forme de balles aérodynamiques. De quoi gagner en confort de pilotage, mais aussi réduire les nuisances sonores.
Avec une capacité de vitesse qui grimpe à jusqu’à 320km/h, une autonomie de 320km également et deux places disponibles dans le cockpit, l’avion S2 répond à tous les critères de l’aéronautique classique, si ce n’est qu’il embarque en plus à son bord, un système de détection puissant, afin de parer à tout danger éventuel d’entrer en collision avec une roquette. De plus, le système est embarqué à bord d’une carte circuit dont la taille équivaudrait à celle d’un timbre-poste.
Si le développement de cet avion n’en est qu’à ses premiers battements d’ailes, sa technologie qui a été initiée en 2014 devrait arriver à terme dans les prochaines années. Au bas mot, ce petit bijou technologique devrait coûter dans les 200.000 $ la pièce, soit 190.000 euros. Nous sommes donc encore très loin du jour où tout le monde se déplacera en avion électrique pour faire ses courses ! Outre ce fait, cette technologie a valu au fabricant de faire son entrée dans le prestigieux groupe ESAero. Une communauté qui rassemble les plus grands acteurs de l’aéronautique tels que Boeing, General Atomatics Aeronautical, ou encore la Nasa.

Ségolène Kahn

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