Le mot d’ordre est général : »biométrie » va rimer avec »smartphone » et »tablettes » tactiles. Selon une étude récente (4 février) du cabinet d’analyse américain Gartner, 30% des entreprises devraient recourir à des méthodes d’authentification biométrique pour leurs terminaux mobiles d’ici 2016. Un virage majeur pour les »devices » mobiles qui s’est largement illustré au MWC 2014 (Mobile World Congress) de Barcelone où tous ténors du secteur, comme Samsung, LG, HTC… ont montré des solutions biométriques. Face à ces géants, ainsi qu’à Apple (qui n’expose pas à Barcelone), TazTag, une PME bretonne, est venue présenter le TazPhone, smartphone sécurisé, et le TazPad-ID, tablette sécurisée.
L’entreprise propose des techniques d’authentification biométrique simples et adaptables à différents domaines. Elle est connue pour avoir mis au point des produits communicants sans contact tels que les modules de paiement. TazTag produit et intègre des lecteurs d’empreintes digitales dans des appareils mobiles. Leurs utilisateurs sont des gouvernements, des banques et autres hôpitaux, pour qui la sécurité est primordiale. « Nous fonctionnons en B2B, à un niveau intermédiaire, explique Michel Delaux, cofondateur de TazTag. Nous ne vendons jamais au client final ».
Bientôt un lecteur biométrique d’iris ? La société vend 90% de sa production à l’export. Au Moyen-Orient et en Afrique par exemple, la lecture d’empreintes digitales sert aux opérateurs télécoms afin d’authentifier les propriétaires de cartes SIM. Un moyen de lut-ter contre le blanchiment d’argent . Autre atout de l’entreprise, son investissement dans la recherche et développement. Dans ses cartons notamment, le lecteur biométrique d’iris.
Caroline Albenois
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