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Sûreté et sécurité

Frédéric Mortier (Qowisio) : « Le marché de l'IoT est de plus en plus mûr »

Interview du directeur commercial de Qowisio. Créée en 2009 à Angers, cette PME d'une vingtaine de personnes, dont six ingénieurs développeurs au service Recherche & Développement, est spécialisée dans la fourniture de bout en bout de solutions connectées. En 2016, cette entreprise présentait sur le salon Expoprotection son offre qui, depuis, s'est étoffée.

Comment est née votre technologie ?
Entre 2009 et 2016, nous avons travaillé essentiellement en Afrique et au Moyen-Orient pour les principaux opérateurs téléphoniques. Nous installions pour ces clients des réseaux sans fil à faible consommation énergétique afin d’envoyer de l’information sur de courtes distances. Ensuite, nos clients nous ont demandé de développer une technologie capable d’envoyer des données sur de longues distances. C’est ainsi qu’est née notre technologie. Six ans plus tard, et grâce à une levée de fonds de 10 millions d’euros, nous avons été parmi les premiers à lancer en France notre propre réseau bas-débit dédié à l’internet des objets (IoT).

En quoi consiste votre offre et comment est-elle segmentée ?
Nous fournissons des solutions de bout en bout qui reposent sur notre réseau bas débit longue distance couplé à des capteurs et des applications mobiles et web. Le marché de l’IoT est de plus en plus mûr. Nous avons segmenté notre offre en différents marchés : la Smart City, le Retail et le Smart Building. Sur ce dernier marché, notre offre, baptisée Citelio, permet aux bailleurs et autres gestionnaires de bâtiments de remonter des alarmes et des données techniques. Par exemple, la température des logements ou des bureaux. Depuis 2016, nous avons déployé plusieurs dizaine de milliers de capteurs.

Sur quoi porte votre dernière nouveauté ?
Depuis le début d’année, nous proposons un Tag de présence permettant au gestionnaire de savoir si la prestation de service a bien été délivrée en temps et en heure. A l’aide de son téléphone, le prestataire tague un badge de présence qui permet de l’identifier et d’indiquer l’heure où il a démarré son intervention. Le tag a la taille d’une pièce de deux euros. On peut en mettre à chaque étage, à côté d’une chaudière ou de tout autre équipement.

Eliane Kan

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