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Équilibre vie privée et professionnelle : quel impact sur le moral des salariés français ?

Apparemment, le moral des salariés Français n’est pas au beau fixe... Selon une étude de Qualtrics, le manque de reconnaissance professionnelle et le déséquilibre entre vie privée et professionnelle sont à blâmer.

Les Français se sentent-ils épanouis dans leur métier ? Tirent-ils satisfaction de leur emploi ? Les entreprises réussissent-elles à fidéliser leurs employés ? Qualtrics, le spécialiste des données de gestion d’expérience, dresse un bilan mitigé… La société vient de publier une étude qui se propose de prendre la température du moral des salariés français.

Une minorité se lève du bon pied
Premier constat, seuls 8% des sondés se disent “toujours contents” d’aller au travail le matin. Un chiffre qui, pour les chercheurs, reflète bien le scepticisme français qui condamne les débordements d’optimisme. En effet, les personnes interrogées sont en revanche, bien plus nombreuses à être “assez souvent” (36%) ou encore “satisfaites” (50%) d’aller travailler.

Difficulté de jongler entre travail et vie privée
Première cause de mécontentement, le déséquilibre entre vie personnelle et professionnelle toucherait 22% des personnes interrogées. Un facteur grave qui entame la motivation des salariés et leur volonté à rester dans leur entreprise. Parmi ceux qui déclarent en souffrir, 60% se disent prêts à quitter leur structure si aucune amélioration n’est mise en place.

Le sentiment de dévalorisation
Autre facteur aggravant, le manque de reconnaissance pour le travail effectué nuit grandement à l’implication des collaborateurs. 42% des sondés se plaignent ainsi du fait que leur employeur ne leur confie jamais les rênes pour innover. Résultat : 32% ont le sentiment que leur travail n’est pas apprécié à sa juste valeur. De quoi démotiver certains (26%) qui ne voient pas de perspectives d’évolution pour leur poste.

Séduire les jeunes talents
Seule exception, les jeunes de la génération Millennial expriment un tout autre point de vue. Baignant dans les nouvelles technologies depuis l’adolescence, dynamiques et confiants, ces jeunes trentenaires sont habitués au turnover. Ils passent d’une entreprise à l’autre sans état d’âme et, surtout, sans nécessairement rêver du sacro-saint CDI. Du coup, c’est aux entreprises de réussir à fidéliser ces talents, en témoignant de l’intérêt qu’elles leur portent. Notamment par le biais de sondages internes et de politiques d’échanges, dont 55% des millenials interrogés sont férus.

Ségolène Kahn

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