Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Ecrans faciaux | Le point de vue des utilisateurs | « Aujourd'hui tout est automatique »

Interview de Frédéric Vasseur, directeur de Métalise Industrie. Il est à la tête d'une petite entreprise d'une dizaine de salariés basée à Sens (Bourgogne), et spécialisée dans la soudure et la mécanique générale.

Info.expoprotection.com – Quels sont les types de travaux que vous êtes amenés à effectuer en termes de soudure et que recherchez-vous en matière de masques de soudage ?
Frédéric Vasseur – « Nous travaillons la soudure TIG ou MIG (Tungsten et Metal Inert Gaz) sur acier, Inox, ou aluminium et la brasure sur laiton, cuivre ou bronze. La plupart du temps, ce sont des ensembles mécanosoudés, qui ne nécessitent pas une grande précision dans le travail (les pièces sont ensuite reprises à l’usinage). Pour effectuer ces tâches, nous recherchons des masques de soudage qui soient pratiques et surtout à écrans automatiques. Il n’y a d’ailleurs plus que ça aujourd’hui. C’est-à-dire des écrans à cristaux liquides, qui se teintent automatiquement, avec le moins d’entretien possible. »
Info.expoprotection.com – Comment s’effectue le réglage de l’intensité ?
Frédéric Vasseur – « Généralement, sur les masques actuels, il y a la possibilité de régler l’intensité. C’est-à-dire qu’une fois qu’on l’a « arqué » et que le casque s’est mis en position de soudage, il y a une molette qui permet de régler la vision que nous avons et qui permet de voir plus ou moins clair. Selon ce qu’a envie de voir le soudeur, sans abîmer sa vue. Mais pour le reste, tout est automatique aujourd’hui. »
Info.expoprotection.com – Avez-vous des problèmes de confort avec ce type de matériel pour vos salariés ? Quelles seraient vos attentes pour améliorer ces équipements ?
Frédéric Vasseur – « Non, au contraire, ça leur va bien. Aujourd’hui, il n’y a pratiquement plus de réglage. De temps en temps, vous devez remplacer les piles de certains casques, mais cela dure au moins un an voire un an et demi. C’est quasiment sans entretien ni réglage, c’est parfait. Aujourd’hui, pour ce type d’EPI, je dirais qu’ils sont assez bien développés. Maintenant, il y a effectivement une question de poids même si, là aussi, il faut reconnaître qu’ils sont de plus en plus légers. »
Propos recueillis par Gael Grilhot/Agence de presse TCA

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