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Risque incendie

Dräger élargit sa gamme de détecteurs monogaz

A destination des environnements industriels, ces nouveaux détecteurs individuels sont désormais capables de déceler des gaz spéciaux tels que l’ozone, le phosgène ainsi que le dioxyde d’azote.

Face au risque chimique en milieu industriel, le spécialiste de la technologie médicale et de la sécurité Dräger vient d’accroître son spectre de détection des gaz grâce à une nouvelle gamme de détecteurs individuels monogaz. Outre la détection de gaz standard tels que le monoxyde de carbone, le sulfure d’hydrogène, ou encore le dioxyde de soufre, ces nouveaux appareils, les PAC 6000, 8000 et 8500, détectent désormais des gaz plus spécifiques. A savoir l’ozone, le phosgène ainsi que le dioxyde d’azote.

Chaque type de capteur identifié par un code couleur
Ces nouveaux détecteurs sont capables de déceler jusqu’à 33 gaz différents. Pour cela, ils sont équipés d’un nombre de capteur pouvant grimper jusqu’à 18. Plus particulièrement en ce qui concerne le PAC 8500, ce dernier peut être équipé de doubles capteurs, à savoir dédiés au sulfure d’hydrogène et au monoxyde de carbone, ou bien à l’oxygène et au monoxyde de carbone, ou encore d’un capteur de monoxyde de carbone avec compensation de l’hydrogène. L’avantage de ce capteur étant de réduire l’influence de l’hydrogène sur la mesure de monoxyde de carbone.

Une alarme en cas de concentration trop élevée
Côté fonctionnement, l’appareil est équipé d’une “D-Light” chargée d’indiquer lorsque le système est prêt à l’emploi. Une fois la concentration mesurée, une alarme sonore, visuelle, ou vibrante est susceptible de se déclencher afin de prévenir l’utilisateur en cas de concentration élevée d’un gaz. Ensuite, l’écran affiche des données telles que la quantité de gaz cible mesurée, la durée de vie restante du capteur (spécialement en ce qui concerne le PAC 6000) ou encore l’autonomie de la batterie de l’appareil. Laquelle permet à priori jusqu’à 2 ans d’utilisation selon le fabricant.

Des appareils résistant à des conditions extrêmes
Autre point important, cette gamme a été conçue afin de résister à des conditions d’utilisation rudes, à commencer par les températures extrêmes variant de -40° à 55°C. A cela s’ajoute un filtre à membrane chargé de protéger l’appareil contre l’intrusion de corps étrangers tels que la poussière ou bien les liquides. Enfin, les détecteurs ont été conçus avec un revêtement suffisamment solide pour résister aux chocs et agressions chimiques selon les exigences de l’indice de protection IP68.

Ségolène Kahn

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