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Sûreté et sécurité

DJI sécurise ses drones Matrice 200

Sauvetage de nuit, vol au-delà de la ligne visuelle du pilote, sécurisation du périmètre aérien des aéroports… pour faire face à ces nouveaux enjeux, le géant chinois DJI a boosté la sécurité de ses modèles Matrice 200 et ajouté de nouveaux modules à sa plateforme de gestion FlightHub.

Les drones de sécurité font face à de nouveaux enjeux de sécurité our leurs missions : sauvetage de nuit, inspections industrielles sensibles ou encore survols Beyond Visual Line of Sight (BVLOS), c’est-à-dire au delà de la ligne visuelle du pilote. Ce qui a poussé le constructeur chinois DJI à entièrement redessiner ses drones professionnels volants Matrice 200 série V2. Il en a aussi profité pour améliorer sa plateforme de gestion des opérations de drones FlightHub, afin d’anticiper la demande des grands groupes qui s’équipent d’essaims de drones toujours plus gros.

Performances de vol et précision des données
Au programme, des performances de vol revues à la hausse grâce à différents dispositifs comme le placement d’un nouveau centre de gravité, qui se calibre à l’aide d’une application baptisée DJI Pilot. Pour augmenter la précision des données et la qualité du pilotage, les engins volants disposent désormais du système TimeSync, qui gère l’ensemble des composants électroniques du drone comme le contrôleur de vol, les caméras, le module GPS et le module de positionnement RTK.

Des balises anti-collision
Autre enjeu important, la sécurisation des vols de nuit fait l’objet de réglementations rigoureuses comme celle, entre autres, de l’Administration fédérale de l’aviation américaine qui oblige à équiper les drones de balises anti-collision. A cet égard, les drones de la seconde génération des Matrice 200 sont donc désormais équipés de ces balises sur leur dessus ainsi que leur dessous.

1 000 vols retardés à Gatwick
Le risque de survol illicite de drone au-dessus de sites sensibles tels que les aéroports ou centrales nucléaires étant souvent montré du doigt, les constructeurs n’ont d’autre choix que de montrer patte blanche. C’est du moins l’ambition du fabricant chinois DJI, dont l’image a été entachée par l’affaire du hub londonien Gatwick (Royaume-Uni) bloqué pendant trois jours en décembre dernier, suite au survol d’un drone de la marque. Pour redorer son blason, celui que l’on considère comme l’Apple du drone a développé le système AirSense dont le récepteur Automatic Dependant Surveillance Broadcast (ADS-B) est capable de fournir aux pilotes toutes les informations relatives au trafic aérien. Et donc d’anticiper tout risque de collision avec un avion.

Un logiciel capable d’orchestrer la totalité des missions
Pour superviser l’ensemble des opérations des drones, le fabricant chinois a mis au point une version rafraîchie de sa plateforme de gestion, FlightHub Enterprise, avec de nouvelles fonctionnalités. Concrètement, ce logiciel a pour première vocation de planifier les missions des drones, avec une nouvelle possibilité : automatiser les opérations de points de cheminement ou de cartographie selon chaque pilote. Enfin, pour veiller au bon fonctionnement des aéronefs, la plateforme comprend un module de gestion de l’entretien des dispositifs avec suivi de l’utilisation de l’équipement et des batteries. Côté sécurisation des données, l’hébergement des informations s’effectue désormais dans un Cloud privé au sein duquel les entreprises peuvent exploiter leur propres protocoles de sécurité et leurs ressources organisationnelles.

Ségolène Kahn

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