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Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Des batteries au lithium à la demande pour systèmes de secours

Spécialisée dans l’éclairage et l'énergie nomade, Tecsup vient d’atteindre la vitesse de croisière de sa nouvelle ligne de production semi-automatique pour batteries au lithium sur mesure. Aussi bien pour le Charles-de-Gaulle que pour le transport de malades de la Covid-19 sous respirateur.

Spécialiste des éclairages de secours et les systèmes d’énergie nomades, Tecsup s’illustre dans les navires de la Marine française. Dont le Charles-de-Gaulle. Mais aussi avec ses valises d’énergie pour les professionnels des services de secours.

Aujourd’hui, elle passe à la vitesse supérieure. De 2 500 batteries Lithium-ion ou Lithium-fer-phosphate (LiFePO4) sur mesure produites par an, la PME bondit à 4 000. L’an prochain, elle envisage de passer la barre des 5 000. Grâce à une nouvelle ligne de production semi-automatique livrée en décembre dernier, Tesup vient d’atteindre sa vitesse de croisière. Un investissement de 300 000 euros. Dont une subvention de 77 000 euros de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du programme Industrie du futur.

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La nouvelle ligne de production semi-automatique de Tecsup permet de passer avec souplesse d’une campagne de fabrication de batteries pour le Charles-de-Gaulle à des batteries pour respirateurs artificiels utilisées dans le transport des patients atteints de la Covid-19. © Tecsup

Une production semi-automatisée de 50 à 150 batteries par semaine

Sapeurs-pompiers, militaires, gendarmes de haute-montagne… Les équipes de secours connaissent bien Tecsup sa valise d’énergie et sa valise d’éclairage autonome, « la Baby ». À présent, elle veut faire coup double : Augmenter la cadence de production de ses différentes séries réalisées à la demande. Tout en maîtrisant davantage la qualité des produits.

« Nous fabriquons des batteries professionnelles depuis 2011. Jusqu’ici, nous contrôlions la qualité des cellules de base par un échantillonnage manuel. Aujourd’hui, nous commençons à maîtriser un processus dans lequel chaque cellule est testée de façon automatique. Soit jusqu’à 8 000 par semaine. » – explique Samuel Guillaume, directeur général de Tecsup qui a réalisé un chiffre d’affaires de 4,8 millions d’euros, en hausse de 15 %. Et investit 10 % chaque année de ses revenus en recherche et développement.

« De même, nous automatisons la réalisation et le contrôle de toutes les soudures. Or il faut savoir qu’il y a jusqu’à 600 soudures par batterie ! », reprend le directeur général. Résultat, selon les séries, Tecsup produit aujourd’hui entre 50 et 150 batteries par semaine.

Des batteries pour transporter les malades de la Covid sous respirateur

La société avait commencé à livrer des solutions d’énergie pour le marché de la navigation de plaisance. Puis, elle s’est orientée vers la fourniture de systèmes alternatifs aux groupes électrogènes et d’éclairage. Notamment dans les secteurs de la défense, la santé, l’industrie ou le bâtiment en milieu confiné. Les produits sont tous fabriqués en Haute-Savoie. Ils équipent le porte-avions Charles-de-Gaulle ainsi que d’autres bâtiments de la Marine nationale.

Ils éclairent également le sommet de cuves de réacteurs nucléaires. Ou les équipes qui interviennent dans la construction et l’inspection de tunnels. Après les chariots dans les hôpitaux, ses solutions s’intègrent à des robots et autres automates mobiles dans les entrepôts de la grande distribution et du e-commerce. « Actuellement, nos solutions équipent les respirateurs artificiels pour le transport des personnes atteintes de la Covid-19 », reprend Samuel Guillaume.

Erick Haehnsen

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