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Risques industriels et environnementaux

CRC Industries propose une nouvelle mousse coupe feu sans isocyanate

Ce produit est spécifiquement formulé pour répondre à la nouvelle directive européenne relative à l'utilisation de matériaux résistants à la propagation des incendies.

En parallèle de solutions intégrées à l’architecture d’un bâtiment, comme  le cloisonnement avec des murs coupe feu, les mousses coupe feu sont une autre flèche à l’arc des installateurs. Dans cette articles on se pose sur le cas des mousses isocyanate proposées par CRC industries

C’est la première mousse coupe-feu sans isocyanate, cette substance soupçonnée cancérigène. Ce produit multi-supports isole, colmate, bouche, scelle, calfeutre ou obture. Il permet aussi de fixer une porte au mur, par exemple. « Ce produit présente une excellente adhérence sur tous les supports, béton, bois, métal, plastique. En finition, une fois durcie, cette pâte peut être peinte ou recouverte de plâtre »affirme Eric Prioux, directeur commercial de CRC Industries France, spécialiste français des produits chimiques spéciaux destinés à la maintenance et à la réparation (En Europe, CRC Industries emploie 200 personnes et affichait un chiffre d’affaire l’année dernière de 67,5 millions d’euros.)

4 heures de sécurité en cas d’incendie. La formule de la mousse STP Ultra Coupe Feu de CRC Industries KF répond à la nouvelle directive européenne 67/548/CEE relative à l’utilisation de matériaux résistants à la propagation des incendies, c’est-à-dire devant résister au feu et à la pénétration des flammes, de la fumée et des gaz toxiques pendant quatre heures. Ignifuge, la mousse est étanche aux fumées et aux gaz. Un joint de 10 à 20 mm résiste ainsi 120 minutes au feu. De plus petites largeurs de joint peuvent tenir aux flammes jusqu’à 4 heures. La mousse résiste également à l’humidité, aux intempéries et à de nombreux produits chimiques.

Par ailleurs, le gaz propulseur de l’aérosol est sans HCFC (hydrochlorofluorocarbures), responsables de la destruction de la couche d’ozone. Autre point fort, la mousse n’est pas étiquetée nocive ou irritante pour l’utilisateur. « Comme notre entreprise commercialise des produits dans toute l’Europe, nous sommes obligés de nous calquer sur les normes les plus strictes, explique le directeur commercial. Les réglementations évoluant très rapidement, nous sommes en perpétuelle anticipation afin de proposer des produits plus sains autant pour l’environnement que pour l’utilisateur. Car nous nous adressons à des artisans du bâtiment qui en font un usage massif. »

 

Caroline Albenois

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