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Brice Hortefeux lance le plan “tranquillité seniors”

Il s'agit de permettre à toute personne âgée se sentant menacée, isolée ou inquiète de pouvoir contacter son commissariat ou sa gendarmerie, les services sociaux ou les services municipaux.

Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux s’est rendu dimanche 4 juillet à Mériel, dans le Val-d’Oise, afin de lancer le plan “tranquillité seniors”.  Grâce à un travail préalable de repérage des seniors les plus vulnérables, il s’agit de permettre à toute personne âgée se sentant menacée, isolée ou inquiète de contacter son commissariat ou sa gendarmerie, les services sociaux ou les services municipaux. Parallèlement, le ministre a souhaité donner aux personnes âgées les moyens d’accroître leur propre sécurité en organisant une campagne de sensibilisation à quelques “réflexes sécurité” très simples par l’intermédiaire de 1 500 000 aide-mémoires, 300 000 brochures, 50 000 affiches, ainsi que d’une rubrique dédiée sur le site Internet du ministère.

 

Brice Hortefeux a également rappelé que la Loppsi permettra, à terme, de sanctionner plus fortement ceux qui s’attaquent aux personnes âgées. Ainsi, l’Assemblée nationale a, le 16 février, durci les sanctions encourues par les auteurs d’infractions commises à l’encontre de personnes vulnérables, en particulier les vols et les violences.

 

Jusqu’ici, le vol d’une personne vulnérable, qu’il s’agisse d’une personne âgée ou d’une personne malade, n’était passible que de cinq années d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Grâce à la disposition adoptée par l’Assemblée nationale, un vol sur personne vulnérable sera désormais sanctionné par sept années d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. De plus, et afin qu’aucun délit ne reste impuni, la prise de plainte au domicile des personnes âgées sera systématisée.

 

Avant de conclure sa visite, le ministre a souligné qu’il ne se résoudra jamais à ce que les personnes âgées aient à vivre dans la crainte permanente d’une escroquerie, d’une agression ou d’un cambriolage. “Je n’accepterai jamais que l’on puisse dire : nous n’y pouvons rien, on a tout essayé. Bien au contraire, nous prenons toutes les dispositions nécessaires pour prévenir les risques, pour dissuader les délinquants, pour protéger nos aînés.”

 

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