Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

Après la canicule, mieux vaut faire des diagnostics termites

C’est au printemps et en été que les termites prolifèrent le plus. Après la période de canicule que nous venons de subir, il est à redouter que l'appétit et le travail des termites soient fortement activés. D'où l'intérêt de redoubler de vigilance notamment en réalisant un diagnostic termites avant l’infestation.

Mieux prévenir que guérir. Tel est l’adage que la société Sentri Tech propose dans une zone française allant de la Côte d’Azur jusqu’au Pays-Basque et remontant le long de l’Atlantique jusqu’au Finistère sud. Une zone sur laquelle se concentrent les infestations par les termites. Ce fléau qui menace non seulement les habitations mais aussi les locaux des TPE-PME. Après la longue période de canicule que nous venons de connaître en France, la société, qui s’appuie sur une méthode anti-termites utilisée par une quarantaine d’applicateurs spécialisés en France, lance une campagne de communication et de sensibilisation sur le travail sourd des termites pendant une année.

Des nuisibles qui agissent dans l’ombre et le silence

Il faut savoir que les termites émigrent toujours davantage vers le nord et l’est de la France. Ainsi conquièrent-ils de nouveaux territoires avec un seul objectif : se nourrir. Leur voracité peut entraîner l’anéantissement pur et simple du patrimoine, des zones rurales aux milieux urbains, des arbres d’alignement aux immeubles citadins, des bâtiments publics aux pavillons résidentiels. Leur atout majeur : la discrétion. Ennemis invisibles, ils progressent dans l’obscurité et causent des dégâts intérieurs qui sont difficilement détectables à l’extérieur. Par exemple, ils peuvent attaquer une plinthe et juste laisser la couche de peinture en surface. Ainsi, lorsqu’ils sont découverts, il est souvent trop tard…

En zone termitée, petits insectes, grands dégâts

Les termites ne se cantonnent plus à leur habitat forestier. Ils s’attaquent aux arbres et aux maisons en toute discrétion pour causer de colossales dégradations… Les termites dévorent le bois en le consommant en lamelles, dans le sens des fibres, sans pour autant rejeter de la sciure. Le plus souvent, la trace de leur passage n’est alors signalée que par des trous d’aération aussi petits qu’une tête d’épingle. Ils peuvent ainsi continuer leur travail de sape à l’abri des regards… jusqu’à destruction complète. Structures de la maison et équipements : rien ne leur résiste, y compris les matériaux qu’ils ne consomment pas, mais qu’ils traversent sans hésiter pour atteindre la cellulose du bois dont ils sont friands. Ce n’est donc pas seulement le bois qu’ils endommagent, mais aussi le plâtre ou encore des gaines électriques. 

Les termites sous le coup de la loi

Preuve de l’étendue et du caractère national du problème : en 1999, le législateur a adopté une série de mesures pour lutter plus efficacement contre les termites. État parasitaire à joindre à l’acte de vente immobilière, obligation de déclaration en mairie, droit d’injonction des maires à faire procéder au diagnostic ou au traitement d’une propriété… Les termites sont suivis de près. De plus en plus de nouveaux propriétaires se plaignaient que le logement qu’ils venaient d’acquérir était infesté de termites. Aussi, l’un des objectifs de la loi sur les termites votée par l’Assemblée nationale en juin 1999 est de protéger les acquéreurs immobiliers. Dans son article 8, elle incite le vendeur à fournir un état parasitaire de son bien, réalisé par une entreprise indépendante de toute activité de traitement. En l’absence de ce document et en cas d’infestation, la garantie pour vice caché est applicable. La loi vise également une meilleure connaissance et une publication des zones termitées. Chaque propriétaire découvrant chez lui la présence de termites doit en faire la déclaration en mairie. De son côté, la municipalité a le devoir de collecter les informations et de les mettre à disposition des administrés.

Aussi bien en préventif qu’en curatif

En zone termitée, il convient d’anticiper l’arrivée des termites. A cet égard, la méthode Sentri Tech HD propose une surveillance active, avec élimination de la colonie de termites dès le premier contact. En effet, lorsque des termites ouvriers rencontrent une station Sentrisol, placée dans le sol, au cours de leur exploration, ils consomment l’appât qu’elle contient et contaminent par échange de nourriture leurs congénères. Lesquels sont également attirés par les phéromones de pistes que les éclaireurs auront laissé pour signifier une bonne source de nourriture… qui, néanmoins, leur sera fatale. Aujourd’hui, grâce à l’appât haute densité de nouvelle génération, cette méthode garantit une protection efficace contre l’invasion des termites. Aussi bien en préventif qu’en curatif. En moyenne, le coût du traitement, pour une maison particulière, varie de 3.000 à 5.000 euros, suivant la surface à protéger et le niveau d’infestation. 

Erick Haehnsen

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