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Sûreté et sécurité

Quinze sociétés viennent grossir les rangs du GICAT

Le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT) vient de recruter une quinzaine de nouveaux adhérents, dont neuf PME.

Robotique, aéronautique, intelligence artificielle, drone… à l’occasion de son conseil d’administration de décembre dernier, le Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (Gicat) qui rassemble déjà 270 entreprises industrielles, a ouvert ses portes à quinze nouvelles entreprises. A travers ces nouvelles recrues, le groupement fait la part belle à l’innovation provenant d’entreprises des secteurs de la sécurité et de la cybersécurité. Par ailleurs, sur ces quinze nouveaux venus, on dénombre neuf PME. Ce qui confirme l’intérêt que porte le groupement à ce type d’entreprises, dont il est constitué à 70%.

Protéger contre les cybermenaces
La cybersécurité est notamment représentée par la quarantaine d’entreprises du cluster Frenchshield, créé en novembre 2017 pour proposer une offre à 360°, comportant l’ensemble des besoins liés à la sécurisation des entreprises et des organisations dans une logique de souveraineté nationale. Dont des offres en cybersécurité et sécurité électronique. A cela s’ajoute l’éditeur Prove & Run dont les logiciels protègent les systèmes connectés contre les cybermenaces, en particulier contre les attaques menées à distance. La société commercialise un OS (système d’exploitation) de sécurité pour terminaux portables, tablettes, capteurs, passerelles et autres systèmes connectés ainsi qu’un hyperviseur pour des solutions de virtualisation.

Des remparts autour des sites sensibles
Autre tendance notable, trois PME de la sécurité sont spécialisées dans la protection des sites sensibles. A commencer par MC2 qui élabore une caméra passive THz pour la détection d’objets cachés portés par les personnes. Dans la foulée, citons aussi Serpe qui conçoit, déploie et maintient depuis 1976 des produits et systèmes de protection périmétrique intelligents. Quant à Spie Batignolles Technologies, cette filiale « Travaux Spéciaux » du génie civil de Spie Batignolles est connue pour sa technologie blindage électromagnétique intégrée dans le béton de construction. Bref, c’est de la protection “en dur” pour sites sensibles à grand renfort de clôtures sécurisées, blindages, vitrages anti-effraction et autres pare-balles.

Des solutions contre le survol d’UAV
Alors que les drones se multiplient dans notre espace aérien, de nombreuses menaces font également leur apparition. A commencer par le risque de collision avec un avion ou encore l’espionnage de sites industriels sensibles ou nucléaires. A cet égard, les PME Hensoldt et MC2 ont mis au point des systèmes de brouilleurs et de neutralisation des drones, auxquelles s’ajoute la formation tactique anti-drone délivrée par Milton, qui rassemble d’anciens membres des forces spéciales de l’Armée française.

Robotique et intelligence artificielle
Coté Deep Tech, Shark Robotics conçoit et produit des drones terrestres ainsi que des plateformes robotiques pour éloigner l’homme du risque dans les domaines de la sécurité, la défense, l’industrie et le nucléaire. Tandis qu’en matière d’intelligence artificielle, l’éditeur Sinequa recourt au Machine Learning et au Deep Learning pour automatiser le traitement du langage naturel pour les services de renseignement et de sécurité intérieure, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la fraude et le blanchiment d’argent.

Ségolène Kahn

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