Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Risques industriels et environnementaux

85 000 collaborateurs mobilisés pour la santé et sécurité au travail

Pour la deuxième année consécutive, le Groupe Randstad France organise une semaine de la santé et sécurité au travail

Cette année encore, le Groupe Randstad France mobilise ses 85 000 collaborateurs permanents et intérimaires sur la question cruciale de la santé et de la sécurité au travail. Le sujet est prioritaire pour le groupe qui entend ainsi y travailler de manière constante, avec l’implication de tous, car les progrès demeurent insuffisants au regard des enjeux.
Son programme s’adresse à plus de 70 000 entreprises et se déroule au siège et dans les 900 agences du groupe en France du 11 au 15 juin 2012. Il s’agit de sensibiliser les intérimaires, d’évoquer les risques encourus avec les clients et de continuer à améliorer la qualité de vie au travail des salariés permanents.
« Nous parlons de vies humaines et cet enjeu à lui seul justifie un engagement sans faille de la part de chacun. Une non-prise en compte des règles de sécurité n’est pas acceptable, qu’il s’agisse des entreprises de travail temporaire ou des entreprises utilisatrices. Cette semaine de la santé et de la sécurité au travail est un rendez-vous annuel ; un temps fort pour impliquer toutes les parties prenantes, chacune ayant sa part de responsabilité sur la question », déclare François Béharel, Président du Groupe Randstad France.
Des progrès sensibles ont été réalisés : l’indice de fréquence des accidents du travail dans le travail temporaire est passé de 62,4 accidents pour 1000 salariés en 2006 à 51,8 en 2010 et le nombre d’accidents a chuté de 30 % *. Pourtant, en comparaison au reste de la population salariée, les intérimaires sont deux fois plus exposés aux accidents du travail, qui sont en moyenne deux fois plus graves aussi.
Plusieurs facteurs expliquent cette surexposition au risque :
– les collaborateurs intérimaires changent régulièrement de poste et d’environnement de travail.
– ils sont en majorité très jeunes – en 2011, les jeunes de moins de 25 ans représentent 26,9 % de l’emploi intérimaire en France – et donc moins expérimentés. Pour preuve, en 2010, la tranche des « 20 à 24 ans » détenait le plus fort taux d’accidentologie, avec un accident du travail sur quatre.
– les missions peuvent être courtes et leur volume important – 17 millions de missions d’intérim en France en 2011.
Par ailleurs, des facteurs exogènes rendent difficile la prévention dans le cadre de l’activité intérimaire. Certaines régions comptent un nombre insuffisant de médecins du travail, ce qui ne permet pas d’assurer une prévention identique sur tout le territoire. En effet, les effectifs de médecins du travail continuent à diminuer : 6 153 en 2011, contre 6 435 en 2010.
Enfin, certaines obligations reviennent aux entreprises ayant recours au travail temporaire. Ainsi, il leur revient de former l’intérimaire à la prise de poste, de fournir la plupart des Equipements de Protection Individuelle (EPI) ou d’intégrer les incidences du recours au personnel intérimaire et les risques auxquels il est exposé dans leur propre évaluation des risques.
Ces entreprises utilisatrices disposent d’une grande partie des leviers nécessaires pour améliorer les conditions de travail des intérimaires. Pourtant, en cas d’incapacité physique permanente (IPP) supérieure à 10 %, elles ne supportent qu’un tiers du coût des accidents du travail, contre deux tiers pour les entreprises de travail temporaire. Elles sont même exonérées lorsque l’IPP est inférieure ou égale à 10 %. **
L’objectif de Randstad est de réduire ses taux de fréquence et de gravité de 5% par an sur 3 ans. Pour atteindre ce résultat, le groupe intensifie chaque année ses actions pour garantir une sécurité optimale à tous ses collaborateurs intérimaires. D’ores et déjà, de nombreuses initiatives illustrent cet engagement sur le terrain.
Outre la mise en place d’un comité de prévention pour mobiliser et coordonner la politique de prévention du groupe, et la sensibilisation par des campagnes d’information (campagne auprès des clients, « semaine de la sécurité » pour les clients, les collaborateurs permanents et intérimaires), le groupe a désormais équipé ses managers de « i-pode prévention », un nouvel outil qui permet de tracer les taux de fréquence et de gravité par entité, par client et la typologie des accidents.
Le réseau Randstad veut jouer un rôle essentiel dans la politique de prévention, en sélectionnant des intérimaires sensibilisés aux questions de sécurité et en communiquant régulièrement auprès d’eux sur le droit de retrait. Pour les secteurs les plus sensibles, des bilans de sécurité et des modules d’e-learning ont été créés. L’objectif est d’évaluer au moins 80 % des intérimaires avant délégation. Si un candidat obtient un score inférieur à 70 % à l’un des outils d’évaluation, il doit suivre un e-learning à l’issu duquel il sera réévalué. S’il n’obtient toujours pas un score de 70 %, il ne pourra être délégué en l’état de ses connaissances.
Enfin, pour lutter contre le risque routier, première cause d’accidents du travail dans l’entreprise, les centres expert « conduite sur route » de Randstad proposent des formations à la conduite rationnelle. Depuis septembre, un module d’apprentissage d’une demi-heure est proposé à l’aide d’une vidéo tournée façon « caméra embarquée ».
* Source CNAMTS – Synthèse année 2010
** Le cercle des Echos  – 6 décembre 2011

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