Gérer les risques
Aujourd'hui et demain

Santé et qualité de vie au travail

Comment initier correctement une culture de la prévention des risques ?

Pour éviter de tomber dans certains pièges, Ascom, ce fournisseur international de solutions de communication et de flux de travail mobiles destinés au secteur de la santé, vient de publier ses conseils. Panorama.

Développer une culture de prévention c’est bien… à condition de le faire correctement ! A l’occasion de la journée du 28 avril dédiée à la sécurité au travail, Ascom vient de publier ses recommandations en faveur de ce projet.

Dans cette perspective, ce fournisseur international de solutions de communication et de flux de travail mobiles destinés au secteur de la santé a mis au point une série de leviers qu’elle estime nécessaires pour renforcer la sécurité au travail.

Mobiliser les personnes concernées

« Pour passer de la conviction à l’action, la culture de prévention suppose une approche intégrée au fonctionnement de l’entreprise qui s’appuie sur les femmes et les hommes qui la constituent », estime, en guise de préambule, Philippe Billet, directeur général d’Ascom.

Cela sous-entend que ce projet doit être défendu par de nombreuses personnes. A commencer par la direction générale de l’entreprise sans laquelle rien n’est possible mais aussi par les personnes les plus concernées, à savoir le Comité social et économique (CSE) ou, lorsqu’il existe encore, le Comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT), les représentants du personnel, les services de santé au travail ainsi que l’ensemble des salariés.

Le mieux étant de constituer une équipe travaillant sur le projet puis de bien répartir les tâches selon les compétences de chacun. « Pour ne pas s’essouffler, le projet doit être borné dans le temps », recommande Philippe Billet.

Se fixer un plan à court et à moyen termes

Autre point important, il s’agit d’évaluer les risques en se basant sur l’expérience du terrain. « L’observation du travail réel et non du travail prescrit en est une étape essentielle », martèle le DG d’Ascom qui recommande de réaliser un inventaire précis des risques selon les situations vécues par les salariés.

Et ce, en consultant les modes opératoires, en observant les employés à leur poste de travail, puis en les interviewant. Une fois l’évaluation des risques réalisée, il s’agit de bien hiérarchiser cette démarche, étape par étape. Les objectifs doivent être fixés selon les orientations, les moyens dont dispose l’entreprise et les plans d’action à court et à moyen terme.

Former les salariés

Par ailleurs, ce projet doit impliquer une communication large des moyens mis en œuvre, par exemple, en formant les salariés anciens et les nouveaux embauchés à la sécurité au travail.

« À ne pas négliger : l’importance du dialogue social avec les représentants du personnel ainsi que la préparation à des situations d’urgence impliquant l’ensemble des salariés », insiste Philippe Billet.

Enfin, il s’agit de pérenniser ces nouvelles pratiques à travers des évaluations régulières des actions qui ont été mis en place. Pour cela, il est possible de réclamer aux employés des retours et des partages d’expérience afin de comparer les résultats par rapport aux objectifs qui ont été fixés.

Ségolène Kahn

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